La Fondation Merck a organisé, du 18 au 19 octobre 2023, à Mumbai en Inde, la 10e édition de la conférence Afrique-Asie. Cette conférence qui coïncide avec la célébration du 6e anniversaire de la Fondation Merck, est une occasion pour les participants d’échanger sur les stratégies et solutions aux défis de santé dans leurs pays, dans le but de contribuer et améliorer l’accès à des services de santé de qualité et de façon équitable.
Cette conférence a vu la participation de 10 premières dames africaines, partenaires de la Fondation Merck. Il s’agit des Premières dames: du Burundi, du Bostwana, Cap vert, de la République Centre Africaine, de la Gambie, du Ghana, du Libéria, du Malawi, du Sao Tomé et principe et du Zimbabwe. La Première dame de la RDC a participé par voie virtuelle.
Echanger l’expérience
Dans son discours, Dr Rasha kelej, Présidente de la Fondation Merck a précisé que la conférence offre une occasion d’échanger l’expérience et de discuter de l’impact des programmes de la Fondation Merck dans le renforcement des capacités des professionnels de santé et des médias, sur les questions sociales et sanitaires. Elle a parlé notamment du soutien à l’éducation des filles, de lutte contre le mariage des enfants et les VSBGs, du brisement de la stigmatisation liée à l’infertilité, de la lutte contre le diabète et l’hypertension, etc.
Elle a fait savoir que la Fondation Merck a déjà octroyé plus de 1 700 bourses d’études à des jeunes médecins de 50 pays dont 42 spécialités. Elle a profité de l’occasion pour remercier les Premières dames, ambassadrices de la campagne «Plus qu’une mère» . Grâce à elles, les programmes de la Fondation Merck enregistrent des progrès remarquables.
Au cours de cette conférence, les Premières dames ont eu l’occasion d’échanger leurs expériences sur le partenariat avec la Fondation Merck.
Un centre de fécondation in vitro inauguré au Burundi
Prenant la parole, la Première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye se réjouit du parcours fait ensemble dans le cadre du partenariat à long terme, entre la Fondation Merck et la Fondation Bonne action umugiraneza. Grâce à ce partenariat, elle a signalé la mise en place du centre de fécondation in vitro au Burundi, inauguré au mois de mai 2023. « Ce centre est venue faire face à la problématique de l’infertilité au Burundi. Car elle met à la disposition de la population des services de fécondation in vitro à proximité et réduit les dépenses des couples infertiles qui, jusque là, faisaient recours à l’étranger avec des coûts exorbitants de voyage et de soins ». Mme Ndayishimiye apprécie également l’appui de la Fondation Merck pour le renforcement des compétences humaines. Elle se réjouit également que certains médecins formés ont pu initier à leur tour, d’autres centres médicaux. Elle a réaffirmé son engagement à promouvoir l’éducation, la santé de la population, la lutte contre l’infertilité, etc. « Nous poursuivons notre initiative en appui aux programmes dans certains secteurs, en organisant des séminaires et ateliers de sensibilisation sur différents thèmes relatifs à la SSR (Santé sexuelle et de la reproduction). Nous continuerons également d’appuyer le programme des cantines scolaires afin de multiplier les chances d’accès à l’éducation, d’apporter un soutien aux efforts du gouvernement qui a déjà mis en place une politique de gratuité scolaire et d’autres initiatives.
Les programmes de la Fondation Merck ont un impact significatif
Dans leurs discours, d’autres Premières dames africaines ont souligné également que les programmes de la Fondation ont un impact significatif dans leur pays et ont touché la vie quotidienne des gens.
Elles ont salué le programme « more than a mother » expliquant cependant que les femmes sans enfants souffrent de la stigmatisation et de la discrimination. Les conséquences de cette situation sont nombreuses car leur incapacité à avoir des enfants entraîne l’isolement, les violences physiques et psychologiques. Ce programme a donc permis l’autonomisation des femmes des couples sans enfants à travers l’accès à l’information, à la santé et au changement de mentalité.
S’agissant du programme Education Linda, ce programme a permis de soutenir l’éducation de la jeune fille, tout en expliquant que les femmes et les filles ont besoins d’être soutenues, protégées pour promouvoir le développement socio économique d’un pays.
Emelyne Iradukunda