Certains jeunes burundais optent pour des stratégies visant la diversification des domaines d’investissement afin qu’ils puissent maximiser les chances de gagner de l’argent. C’est le cas de Belyse Niyukwizera, une jeune fille œuvrant en zone Rohero, commune Mukaza de la mairie de Bujumbura. Elle affirme qu’elle parvient à subvenir à ses besoins quotidiens grâce à son métier de gommage, un traitement naturel qui élimine les cellules mortes et les impuretés à la surface de la peau et stimule ainsi le renouvellement cellulaire naturel. Elle y parvient grâce à son entreprise « Mubeza Wellbeing Center ».
Mlle Niyukwizera témoigne que, dans son enfance, elle aimait regarder des photos et des documentaires sur les soins du corps faits à base des produits naturels, ce qui a occasionné en elle, la passion d’exercer un métier y relatif. C’est ainsi qu’elle a décidé de poursuivre, pendant 18 mois, une formation dans le domaine d’esthétique cosmétique au Cameroun. A l’issue de cette formation, Mlle Niyukwizera indique qu’elle a jugé bon de retourner dans son pays natal pour contribuer dans le développement sanitaire. Actuellement, parmi ses prestations de services, figurent les massages du corps qui sont surtout plus thérapeutiques que relaxants où elle effectue des traitements en tenant compte du but et du besoin de chaque client. Elle effectue également le gommage du corps qui est à 100% naturel et fait à base du café. Comme l’explique Mlle Niyukwizera, ce gommage est un traitement naturel ayant pour rôle d’éliminer les cellules mortes sur la peau, la rendre douce et lisse et ainsi la permettre de respirer en débouchant les pores. Cela permet ainsi, aux produits cosmétiques, de bien agir sur la peau. Dans le but de diversifier utilement les services offerts à la population burundaise, Mlle Niyukwizera laisse entendre qu’elle fait aussi les soins du visage pour chaque type de peau, des soins des pieds et des mains, des épilations à la cire faite à base du sucre, ainsi que le maquillage pour de diverses cérémonies. Elle affirme que ce métier lui permet de subvenir à ses besoins quotidiens.
Former les jeunes pour se créer de l’emploi, une de ses perspectives
Mlle Niyukwizera indique qu’elle a déjà recruté trois jeunes. Elle prévoit également organiser des programmes de formation en esthétique cosmétique pour partager ses connaissances avec d’autres jeunes et ainsi leur permettre de créer leurs propres emplois. Vu que les produits nécessaires pour mieux effectuer ce métier est à un prix exorbitant, elle souligne qu’elle fait face à un problème d’insuffisance du capital alors que son rêve est d’offrir des services de qualité à un prix abordable. Mlle Niyukwizera invite quiconque le pourrait de lui appuyer pour qu’elle puisse importer d’autres appareils qui lui permettraient de diversifier ses services. Selon elle, cela lui permettra d’aider les gens à prendre soin de leurs corps en les rendant propres. Elle prodigue enfin des conseils aux femmes pour qu’elles puissent arrêter la dépigmentation volontaire, une pratique dangereuse pouvant causer, non seulement les maladies de la peau, mais aussi être à l’origine d’un risque accru, notamment d’hypertension artérielle, de diabète, des complications rénales et neurologiques avec d’autres risques toxiques ou une mauvaise odeur.
Tharcisse Sibonkomezi