
M. Baseka invite tout le monde à prendre ses responsabilités dans la lutte contre le chômage.
« Malgré les efforts de l’Etat et de ses partenaires dans la lutte contre le chômage, il reste une réalité au Burundi même si nous n’avons pas réellement des statistiques nettes et globales actualisées pouvant montrer les effectifs des chercheurs d’emplois ». Ce sont les propos de Vianney Saïdi Baseka, fondateur de l’entreprise UJEAD-AKEZA (Union des jeunes engagés pour l’auto-développement-Akeza)
Pour M.Baseka, tous les jeunes devraient savoir qu’à part ce qu’on étudie on a plusieurs autres potentialités qu’on pourrait exploiter et sortir du chômage. Ce ne sont pas nos diplômes qui nous sortiront de la pauvreté et du chômage mais nos créativités a-t-il ajouté. « Dans notre pays, il est difficile de définir le mot chômage car tout chercheur d’emploi n’est pas chômeur. Il y en a même ceux qui veulent changer d’emploi et on les considère tous comme des chômeurs a indiqué M.Baseka. Selon le Bureau international du travail (BIT), une personne en âge de travailler est en situation de chômage, si elle est sans emploi, disponible et à la recherche active d’un emploi.
Des stratégies
Comme première stratégie, la formation en entrepreneuriat est incontournable car peu de jeunes savent comment élaborer des projets rentables pouvant être acceptés par les bailleurs et comment pouvoir gérer les échecs. « Le capital financier ne suffit pas quand on n’a pas de connaissances en la matière. C’est pourquoi jusqu’aujourd’hui j’ai déjà formé plus de six cents jeunes et j’ai déjà fait unetournée nationale pour enseigner les six stratégies de gestion des échecs en entrepreneuriat car c’est ce qui fait que beaucoup de jeunes abandonnent leur projet en cours d’exécution a mentionné » M.Baseka.
Comme la problématique du chômage concerne tout le monde, M.Baseka exhorte l’Etat, les ONGs, les jeunes et les parents, à contribuer chacun à son niveau et selon ses responsabilités pour réduire le chômage et ses effets afin de faire face à la démographie qui est galopante dans nos jours. Il est donc urgent de réaliser des études qui couvrent tout le territoire national pour actualiser les données afin de prendre des mesures conséquentes sur la problématique du chômage.
Léopold Maroha (stagiaire)