
Au milieu, le président de la fédération burundaise de volleyball, Serges Ntakavura, indique que le Burundi s'attend à de bons résultats parce que les joueurs se sont bien préparés.
Le Burundi va abriter du 20 au 24 décembre au Petit Bassam beach, le championnat de beach volleyball dans le cadre de la zone 5. Huit pays sur douze sont attendus. C’est une compétition qui constitue une occasion de vendre l’image du pays.
Dans une conférence de presse tenue dans l’après-midi du jeudi 8 décembre 2022 à Bujumbura, le président de la Fédération burundaise de volleyball, Serges Ntakavura a fait savoir que le Burundi a été choisi pour organiser le championnat de beach volleyball des seniors comme il l’a fait pour les moins de 19 ans parce qu’il dispose beaucoup de potentialités qui lui permettent d’organiser facilement des compétitions qui se font sur le sable.
« Après avoir apprécié nos potentialités, entre autres, les beachs bien aménagés et notre sens d’organisation, la confédération africaine de volleyball a décidé de nous confier l’organisation du championnat de plages volleyball des seniors qui va se dérouler au Petit Bassam beach du 20 au 24 décembre 2022. La zone 5 est constituée de 12 pays mais, 4 d’entre eux, nous ont déjà annoncé leur absence pour diverses raisons. Il s’agit de la Somalie, l’Ethiopie, l’Erythrée et le Djibouti. La Fédération burundaise de volleyball va présenter 3 équipes féminines et 3 équipes masculines et nous espérons que nous allons avoir de bons résultats parce que nous y sommes bien préparés. Nous avons organisé un tournoi de sélection, il y a deux semaines, où nous avons sélectionné les meilleurs joueurs que nous allons aligner pendant cette compétition régionale », a indiqué M. Ntakavura. Il a ajouté que cette compétition permettra aux meilleures équipes de participer aux Jeux olympiques qui vont se dérouler à Paris en France en 2024. Il a remercié le ministère ayant la jeunesse et les sports dans ses attributions pour son soutien et avec un accent particulier la Brarudi pour son soutien à travers sa marque Viva. Il a demandé aux autres sociétés d’appuyer les activités de la fédération surtout que des compétitions pareilles créent une grande visibilité pour elles.
Gagner économiquement
Quant au secrétaire général de la fédération, Jean Christophe Irambona, il a indiqué que ces compétitions régionales constituent pour le Burundi, une grande opportunité pour vendre l’image du pays. Il a précisé que le pays va aussi gagner économiquement parce qu’il y a des délégations qui vont accompagner leurs équipes respectives et qui peuvent amener des devises. Il a ajouté que c’est une bonne occasion aussi pour les joueurs burundais d’acquérir de nouvelles connaissances de la part des pays plus expérimentés dans le sport qui se jouent sur le sable.
Olivier Nishirimbere