La culture des champignons peut constituer un facteur de développement socio-économique des pays en voie de développement comme le Burundi. C’est dans ce cadre qu’Augustave Muhoza, un jeune œuvrant dans la zone Maramvya en commune Mutimbuzide de la province de Bujumbura, s’est donné une mission de multiplier les mycéliums en vue de les distribuer aux myciculteurs qui le souhaitent. Son objectif est de permettre aux Burundais de diversifier leurs ressources financières tout en augmentant la production nationale.
Selon M. Muhoza, les champignons constituent, non seulement une source d’alimentation, mais également celle de revenus. En effet, justifie-t-il, les champignons répondent efficacement aux besoins vitaminiques qui permettent le bon fonctionnement neuromusculaire et maintiennent la peau en bon état. Leur apport économique est également grand tenant compte des consommateurs qui désirent s’en procurer pour mieux équilibrer leur alimentation. C’est dans ce cadre que ce jeune talentueux a commencé, depuis 2023, à mener des recherches sur les stratégies de promouvoir la fungiculture au Burundi. Actuellement, via son projet de développement du secteur agricole (Prodesa), M. Muhoza est en train de multiplier les mycéliums, une stratégie qui, selon lui, permettra aux Burundais de s’en procurer facilement en vue d’augmenter sa production. De cette manière, espère-t-il, chaque bouche d’un myciculteur aura à manger et sa poche aura de l’argent. En effet, souligne-t-il, les champignons peuvent quotidiennement procurer de l’argent à leurs cultivateurs car, uniquement sept jour après leur plantation, le myciculteur peut commencer la récolte pouvant se faire au quotidien pendant nonante jours. Il projette instaurer son projet dans tout le pays pour accroître davantage la production nationale.
Partager son savoir-faire avec les autresjeunes, une de sa préoccupation
M. Muhoza laisse entendre que son souhait le plus ardent est de partager son savoir-faire avec les autres jeunes burundais. Il précise qu’il est en train d’organiser des formations relatives à la multiplication des mycéliums et à la myciculture pour que ce projet puisse contribuer énormément dans la création d’emplois en faveur de la jeunesse burundaise. Il compte également faire des sensibilisations y relatives à l’endroit des cultivateurs burundais. Toutefois, il indique que l’insuffisance de ses moyens financiers freine sa vision. Il invite à cet effet d’autres opérateurs économiques à s’associer à lui en vue de rendre effective cette noble vision.
Tharcisse Sibonkomezi