Le site des victimes des inondations de Gatumba regorge de beaucoup d’enfants venus de différents coins. Ces enfants sont actuellement en vacances et sont par conséquent inoccupés. Ce qui peut provoquer des comportements inadéquats de la part de ces derniers. « Social Action Developpement », est l’une des associations qui s’occupe de l’encadrement de ces enfants. Elle développe à l’endroit de ces enfants de différents thèmes notamment sur l’hygiène, l’exploitation et l’abus sexuels ainsi que l’incitation des enfants à la créativité. Ils ont aussi créé une crèche pour les moins de sept ans. Ce sont les propos de Bienvenue Magorwa, le représentant légal de SAD, lors d’un entretien dernièrement accordé au Le Renouveau.
Depuis mai 2020, les victimes des inondations sont installées dans les sites. Ils sont avec des enfants de différents âges. Il y a même des enfants chefs de ménages, donc orphelins. Ces enfants ont besoin d’un encadrement non seulement pendant les vacances mais aussi dans leur vie quotidienne.
Selon Bienvenue Magorwa, le représentant légal de « Social Action Developpement » (SAD), pour pouvoir encadrer ces jeunes, il faut les mettre ensemble selon leur âge. C’est pour cela qu’ils ont pensé à créer 29 espaces amis des enfants, fixes et mobiles. Il a dit qu’ils utilisent des volontaires communautaires pour enseigner sur différents thèmes.
Des thèmes sur la santé sexuelle et reproductive
Les thèmes développés sont relatifs notamment à l’hygiène corporelle pour inciter les jeunes à prendre soins d’eux. Pour éviter les grossesses non désirées, SAD a jugé que le mieux serait de développer le thème sur l’exploitation sexuelle. Selon M. Magorwa, les enfants pris en charge sont dans la tranche d’âge de 3 à 20 ans, parmi eux il y a des adolescents qui ont besoin des connaissances sur la santé sexuelle et reproductive pour éviter les grossesses non désirées et les maladies sexuellement transmissibles. Pour les petits enfants, ils les incitent à la créativité. Les volontaires les aident à développer les activités intellectuelles de leur choix.
M. Magorwa a signalé que son association effectue les mêmes activités dans les communes de Kabezi, Gitaza, Magara et Rumonge où elle fait une sensibilisation des parents pour faire inscrire leurs enfants à l’état civil.
Aline Nshimirimana