Certains endroits de la zone urbaine de Buyenzi, en commune Mukaza de la mairie de Bujumbura sont jonchés de carcasses qui sont garées dans les espaces publics, de débris déversés dans les caniveaux. Cette situation est l’une des causes de l’insalubrité à laquelle fait face cette localité. La population demande de remédier à cette situation pour que la santé humaine ne soit pas en danger.
Nous sommes à la cinquième avenue de la zone Buyenzi. Sous le soleil accablant, la circulation y est intense. Les gens, les véhicules, motos et vélos passent sans cesse. Les grands et les petits commerçants exercent normalement les activités génératrices de revenu.
Dans certains endroits de l’avenue, on y observe des véhicules garés en train d’être réparés, d’autres attendent dans les garages en plein air sur les rues pavées. Il n’est pas aussi rare de voir des carcasses de véhicules garés ici et là sur les trottoirs des avenues de cette zone. Cela est à l’origine des embouteillages qui entraînent une circulation routière. Il s’observe également des restes de pièces non utilisés, entassés au bord des rues, sans oublier les huiles de véhicules déversées dans les caniveaux.
Les habitants de cette localité témoignent que ces véhicules qui ne fonctionnent plus peuvent y passer des mois voire des années. Selon certains mécaniciens, quelques pièces sont retirées de ces véhicules pour réparer d’autres.
Un danger pour la santé et l’environnement
Certains utilisateurs de ces voies publiques trouvent que ces carcasses et ces débris nuisent à l’environnement et sont nocifs pour la santé humaine. Ces activités endommagent aussi les rues considérées comme des biens communautaires. Les personnes avec lesquels nous nous sommes entretenus demandent la mise en place d’un autre espace pouvant abriter ces véhicules en cours de réparation. Les carcasses, quant à elles, pourraient être recyclées pour un autre usage ou peuvent être vendus à ceux qui collectent la ferraille.
Eric Mbazumutima
Jean Claude Nibizi (Stagiaire)