
Le Burundi est entré dans une période d'incubation des jeunes dynamiques capables de contribuer au développement du pays.
Les membres de la diaspora burundaise se sont retrouvés, le jeudi 17 août 2023 à Gitega, la capitale politique, dans le contexte du lancement de la septième édition de la semaine de la diaspora organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement. Ouvrant solennellement les activités marquant cette semaine, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a appelé les Burundais de la diaspora à appuyer le gouvernement burundais à répondre aux attentes et aux aspirations de la population.
«Diaspora burundaise, ensemble avec les leaders de notre pays, unissons-nous pour le développement de notre patrie », tel est le thème choisi pour cette septième édition. Dans son allocution couplée d’enseignements patriotiques, le président Ndayishimiye a montré à ces Burundais et aux différents participants, comment le Burundi est un pays qui a un bon avenir. Il n’a pas manqué de montrer le rôle de tous et de chacun pour atteindre la vision selon laquelle le Burundi sera un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060. « Le Burundi est un pays qui a de l’avenir et nous sommes sur le bon chemin ». Ici, le président Ndayishimiye a expliqué comment le Burundi regorge de beaucoup de potentialités favorables au développement. Toutefois, il a reconnu que les défis ne manquent pas, notamment les fonctionnaires de l’Etat qui n’accomplissent pas convenablement leurs devoirs.
Incuber des jeunes dynamiques
Le président de la République s’est réjoui qu’actuellement, la jeunesse burundaise se montre exemplaire dans la lutte contre le chômage et dans le combat pour atteindre un développement durable profitable à tous. « Nous sommes entrés dans une période d’incubation des jeunes dynamiques capables de contribuer au développement du pays ». Il a en outre exhorté les jeunes de la diaspora burundaise de chercher des jeunes se trouvant au Burundi, dénommés par le chef de l’Etat, « les correspondants», pour accomplir ensemble, les activités génératrices de revenus. « Que chaque jeune de la diaspora ait de correspondant résident au Burundi. C’est important que tu sois, par exemple, aux Etats-Unis d’Amérique et que tu disposes d’une porcherie ou de toute autre activité génératrice de revenus au Burundi », a fait remarquer le président Ndayishimiye.
Quant au ministre ayant la coopération au développement dans ses attributions, Albert Shingiro, le lancement de la septième édition de la semaine de la diaspora burundaise arrive au moment où le Burundi a entamé un trajet décisif d’atteindre son développement à l’horizon de 2060.
Appelant la diaspora à investir au Burundi, M. Shingiro a indiqué que le gouvernement du Burundi est déterminé à militer pour la croissance économique et que la lutte contre la malversation économique et la corruption reste une des priorités. Il a aussi rappelé les facilités qu’offre le gouvernement du Burundi à tous ceux qui veulent y investir. Il a donné l’exemple d’une politique nationale appelée la « diplomatie économique ». M. Shingiro a recommandé à chaque membre de la diaspora de chercher et d’amener au Burundi au moins deux hommes d’affaires étrangers qui viendront investir au Burundi.
La diaspora burundaise engagée plus que jamais
Le représentant des membres de la diaspora, Eric Niragira a remercié le président burundais pour son attachement à leurs projets qui visent le développement du pays à travers les projets qu’ils réalisent et les devises qu’ils envoient au pays.
Le président Evariste Ndayishimiye a, lui aussi, salué la contribution de ces Burundais dans le développement du pays. Il leur a demandé de redoubler d’efforts et de revoir la contribution de 5 dollars par mois que chacun verse à la Banque de la République du Burundi. A cette demande, M. Niragira a fait savoir que les membres de la diaspora burundaise sont déterminés, aujourd’hui plus que jamais, à contribuer au développement de leur mère patrie. Il s’est engagé à redoubler d’efforts dans la sensibilisation de tous les Burundais vivant à l’étranger pour qu’ils mettent la main à la pâte dans l’édification de la société burundaise tournée vers un avenir meilleur.
Moïse Nkurunziza