
De son retour à l'aéroport internationale Melchior Ndadaye, M. Nkurunziza a indiqué que les participants ont demandé avec insistance aux pays développés, qui sont par ailleurs les principaux contributeurs aux émissions mondiales des gaz à effet de serre, d'honorer leurs engagements de réduction des émissions de ces gaz .
Dans l’après midi du jeudi 21 novembre 2024, le Deuxième vice-président du Sénat, Fabrice Nkurunziza est rentré d’une mission de travail qu’il’a effectué à Bakou, en République d’Azerbaidjan du 16 au 17 novembre 2024. Cette réunion qui s’est tenue parallèlement à la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les Changements climatiques (Cop29), avait pour objectif d’évaluer l’étape déjà franchie par les pays dans la mise en œuvre des objectifs et principes de Paris en rapport avec la réduction des émissions des gaz à effet de serre ainsi que le rôle des Parlements pour l’atteinte de ces objectifs.
« Les participants à la réunion ont constaté que le chemin est encore trop long pour réaliser les objectifs de réduction de 43% des émissions mondiales d’ici 2030 et de 60% d’ici 2035 pour enfin parvenir à zéro émissions nettes en 2050 », a indiqué M. Nkurunziza à son arrivée à l’aéroport international Melchior Ndadaye. Et d’ajouter que « c’est ainsi qu’ils (les participants, NDLR) ont demandé avec insistance aux pays développés, qui sont par ailleurs les principaux contributeurs aux émissions mondiales des gaz à effet de serre, d’honorer leurs engagements de réduction des émissions de ces gaz et de revoir à la hausse le financement des fonds pour risques et dommages liés aux changements climatiques en faveur des pays victimes des changements climatiques, particulièrement les pays en développement »
Les parlements, a renchérit M. Nkurunziza, ont été interpellés à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre des plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des risques en appuyant les actions de leurs gouvernements par le moyen de la législation, le contrôle, la sensibilisation, la prévention et la résolution des conflits, le soutien aux politiques globales de développement durable, de transition énergétique et de protection de l’environnement, etc.
M. Nkurunziza a affirmé que la réunion a été bénéfique pour notre pays, le Burundi. « Nous avons pu échanger avec nos collègues et réaliser à quel degré la question des changements climatiques est préoccupante. Nous avons également eu l’occasion de présenter les programmes et les actions prioritaires que le gouvernement du Burundi est en train de mettre en œuvre pour prévenir et lutter contre les changements climatiques », a-t-il terminé.
Moïse Nkurunziza