
Des courbes antiérosives ont été tracées sur la colline Kigozi (Photo Jean Etienne Ndayizeye)
Au septième jour de la Caravane inkebuzo, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, en compagnie du ministre en charge de l’intérieur, du gouverneur de Kirundo ainsi que des élus du peuple natifs de Kirundo et conseillers à la présidence de la République, a appuyé le camp de travail organisé à l’intension des élèves en vacances. Les travaux consistaient à tracer les courbes antiérosives sur la sous colline Kigozi, colline Yaranda, zone Kirundo rural, en commune Kirundo.
Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a centré ses enseignements sur les jeunes. En effet, mentionne-t-il, en venant appuyer les jeunes sur le champs de travail, l’objectif est de les faire comprendre d’où nous venons, là où nous en sommes et là où que nous voulons aller en 2040. Ainsi, la jeunesse est appelée à travailler pour un avenir radieux car, ils sont futurs responsables du pays.
Pour se développer, il faut travailler et produire
Le président Ndayishimiye a expliqué que le progrès part d’un besoin, car une fois ce dernier est satisfait, on cherche à combler d’autres besoins.
Selon lui, les besoins ne peuvent pas manquer, et ce, n’est pas la raison de faire la grogne. « Apprenons à être satisfaits par ce que nous avons, et Dieu bénira le travail de nos mains ».
Après avoir expliqué aux jeunes comment gagner de l’argent en travaillant, le chef de l’Etat a fait savoir que les élèves doivent avoir une réalisation au cours de ces vacances dans le cadre de la vision 2040. Il leur a suggèré de commencer par l’élevage de lapins ou de poule pour s’autonomiser dès leur bas âge. Il a fait un clin d’oeil aux fonctionnaires pour qu’ils se lancent dans des activités de production pour rentabiliser les heures après le service.
Le chef de l’Etat a invité tout un chacun à protéger le sol par le traçage des courbes antiérosives, à utiliser l’intelligence et la force pour travailler et se développer car Dieu, ne bénira pas les fainéants. Il a appellé tout un chacun à lutter contre tout ce qui peut handicaper notre élan vers le progrès notamment en sauvegardant la paix et la sécurité, tournant le dos contre la haine et la discrimination, en luttant contre la fraude ainsi que la consommation des liqueurs surtout le Sapor dont il a formellement interdit la commercialisation en milieu rural sauf dans les grands hôtels. Ainsi, nous atteindrons le pays que nous rêvons en 2040. Toutefois, « il a rappelé que les Burundais doivent rester avec Dieu, il ne faudra donc pas oublier notre passé douloureux d’où il nous a tirés afin de rester dans son alliance ».
Des minerais dans notre sous sol
Outre les travaux de traçage des courbes antiérosives, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a visité sur la Colline Rugero 1, zone Kirundo rural, commune Kirundo, Jean Paul Nshimirimana , un éleveur moderne qui possède 2000 poules à partir de la bourse qu’il obtenait quand il était à l’Université du Burundi dans la faculté de Droit. Le chef de l’Etat l’a appuyé avec un don de 100 sacs de ciment car, il est en chantier pour étendre son activité.
Il a ensuite inauguré le nouveau bureau communal de Vumbi, construit sur les fonds du Fonic pour le rez de chaussé, et les efforts de la population au cours des travaux communautaires sans oublier l’appui du chef de l’Etat pour la toiture.
Il a également visité, en commune Busoni, un agriculteur nommé Havyarimana, qui cultive les oignons sur un champ de 2 hectares où il attend une production de 25tonnes. Sur la colline Gatete, dans la réserve naturelle de Murehe, commune Busoni, le chef de l’Eta a visité ce site d’exploitation du cassitérite et du coltran. Un site contenant estimativement 12 000 000 tonnes de minerais. Ledit site était exploité par les Belges pendant la période coloniale.
Jean Etienne Ndayizigiye