Le Burundi s’est engagé dans la lutte contre la pollution plastique sur le territoire national. Dans cette démarche, des mesures pour la lutte effective de la pollution plastique ont été prises. Les sachets non biodégradables en plastique ont été bannis au Burundi mais, il en reste ceux qui servent d’emballage à pain, les sacs en plastique pour les farines, ciment, etc. Cependant, malgré les mesures prises, le constat est que la lutte contre la prolifération des déchets plastiques demeure une bataille impliquant plus d’un.
Sur tout le territoire national, on peut chercher un sachet en plastique sans pour autant en trouver un, car les mesures interdisant la production, l’importation, et autres ont été prises et mises en vigueur. Néanmoins, il s’observe encore quelques sachets et sacs en plastique notamment ceux utilisés pour emballer les pains, le sel, le ciment sans oublier les bouteilles en plastique. Ainsi, ces derniers sont jetés n’ importe où. Les rues, les ravins et les rives des rivières presque partout dans le pays sont inondés des bouteilles en plastique. Ces dernières finissent parfois dans les lacs alors que d’autres finissent par polluer l’atmosphère car ils sont jetés à l’air libre.
Malgré les mesures prises pour lutter contre la pollution plastique, il y a encore du pain sur la planche. La gestion des déchets plastiques reste encore une bataille qui implique tout un chacun. Le rejet de ces déchets à l’air libre sur la voix publique, sur les rives des rivières est inquiétant. Il nécessite une volonté de tout un chacun pour résoudre ce problème afin de prévenir les dégâts qui peuvent survenir de la pollution plastique. Vous entendrez bien que la prolifération des déchets plastiques et surtout le fait de les jeter à l’air libre menace de très nombreuses espèces dont l’être humain et participe plus amplement aux aléas climatiques que connait le monde aujourd’hui.
L’application de la loi reste primordiale
Cela étant, les mesures prises pour la lutte contre la prolifération des déchets plastiques, aidant ainsi dans la gestion de ces derniers sont claires mais requiert sa mise en application. Un décret portant interdiction de l’importation, de la fabrication, de la commercialisation et de l’utilisation des sachets et autres emballages en plastiques a été mis en vigueur. Il est ainsi stipulé dans le même décret, au chapitre 2, en son article 3 que la fabrication, l’importation, le stockage, la vente et l’utilisation de sachets et autres emballage en plastique sont interdits, sauf ceux utilisées exceptionnellement sur autorisation des autorités habilitées. Plus encore, au chapitre 5, article 7, les transpositions du décret indiquent que les déchets en plastique y compris les bouteilles et les flacons en plastique sont retournés chez le fournisseur qui assure le stockage, le recyclage ou la valorisation. Malgré toutes ses mesures, la prolifération des déchets en plastique notamment les bouteilles et les flacons s’observe. Néanmoins, l’implication de tous à tous les niveaux est requise pour lutter contre la pollution plastique au Burundi. La mise en place des centres de collectes de ces déchets s’avère primordiale pour assurer la bonne gestion des plastiques.
Laurent Mpundunziza