Après la revue à la baisse du prix du test Covid-19 qui est passé de 15 à 5 dollars à la frontière de Gatumba depuis ce 27 juin, les commerçants et les agences de voyage en provenance de la RDC se réjouissent de cette réduction. Ils sollicitent la suspension du test Covid-19 pour faciliter la circulation à la frontière.
Des commerçants burundais opérant au marché dit « Kwa Siyoni » se réjouissent de la réduction des frais de dépistage à la Covid-19. « Le mouvement des commerçants et des acheteurs congolais commence à reprendre le rythme normal comme avant la pandémie de Covid-19. Cela nous est bénéfique », disent-ils.
Des commerçants congolais aussi ne cachaient pas leur joie. Ils se réjouissent et disent que leur commerce reprend le rythme normal après la baisse des frais de dépistage à la Covid-19. « J’avais suspendu le commerce suite aux prix exorbitants . Ma famille était aussi affectée. Mais, depuis ce lundi, beaucoup de Congolais ont repris leur commerce au Burundi », indique une commerçante congolaise rencontrée au même marché.
Amida Shukuru une autre commerçante, indique que payer 15 dollars alors que les Burundais paient 15 mille FBu était une injustice envers les voyageurs et les commerçants congolais. « J’enregistrais un manque à gagner énorme. Ma famille qui vit en RDC ne pouvait plus me rendre visite suite à la cherté du dépistage à la Covid-19 ». Elle demande la suspension du test Covid-19 au poste-frontière de Gatumba. Cette réduction du prix du test Covid-19, poursuit-elle, ne suffit pas pour les commerçants ayant de petits capitaux. Il serait mieux de suspendre le test Covid-19 pour faciliter la circulation à la frontière».
Même son de cloche pour les agences de voyage desservant l’Est de la RDC. Leurs propriétaires saluent aussi la mesure de réduction des frais de dépistage à la Covid-19.
Pour le responsable de l’agence Omega Car Express faisant le transport Bujumbura-Uvira, le nombre de passagers s’est accru depuis cette décision. « Cette mesure va sans doute augmenter la circulation à la frontière qui avait été paralysé par la pandémie de la Covid-19 ». Il confie que son agence pouvait transporter trois ou quatre passagers seulement dans un véhicule de 7 personnes.
Grâce Niyonzima