Le président Pierre Nkurunzizar nous a quittés ce jour-là, le huit juin 2020. Qui est ce Burundais à ne pas avoir été surpris et ému. Il est mort, mais il n’est pas parti. Il reste et il restera parmi à travers l’héritage qu’il a laissé au peuple burundais car il a été un homme d’une immense grandeur. Une année après, les Burundais se remémorent. Grand visionnaire, avec une grandeur d’âme, tel Moise pour le peuple d’Israël, le Président Pierre Nkurunziza avait déjà préparé son Josué en la personne de Son Excellence Evariste Ndayishimiye afin de former un gouvernement responsable et laborieux pour continuer à conduire le pays dans la voie d’un développement durable et intégré. Une dimension séculaire, si profonde et si emblématique qu’il est l’un de ces hommes rares dans le monde qui ont su donner la fierté et l’honneur à leur pays.
Par son combat, sa détermination, son immense courage, il a été un vrai défenseur du peuple burundais, l’espoir et la flamme qui ne s’éteint pas devant l’oppression. Toujours très proche et en faveur des personnes en situation, il a pris des mesures plus que courageuse en fermant les prisons dans les centres de santé et hôpitaux par la gratuité des soins pour les mères enceintes et les enfants de moins de cinq ans qui sont les plus frappés par la mortalité. Nous lui devons le bien le plus essentiel: l’affirmation incarnée que les hommes, quelles que soient leurs origines et leur condition, naissent libres et égaux en droits. Le poing allongé devant dans les meetings du parti CNDD-FDD, Nkurunziza a suscité l’espoir de tout un peuple meurtri auparavant par des divisions ethniques.
Son appel à la réconciliation et aupardon a été rapidement entendu par la population. Ainsi, le vrai miracle est venu de feu Pierre Nkurunziza qui s’est engagé dans la réconciliation du peuple et sauver l’Etat burundais déchiré ruiné par des crises sociopolitiques répétitives. Il a rassemblé les burundais et ainsi réussi là où les autres avaient échoué.
Le Burundi a réussit à se transformer en aterre de dignité, de dialogue et la démocratie s’est implantée. Il a été le premier président élu à atteindre son objectif et à avoir préparé son successeur jusque dans les moindres détails. Le témoignage a été rendu par celui qui est devenu son successeur Evariste Ndayishimiye, lorsqu’il signait dans le livre d’or en hommage à feu Président Pierre Nkurunziza. Il a dit qu’il lui a montré tout. Chrétien fervent, il a toujours enseigné le pardon et la réconciliation. Il n’a jamais prôné la vengeance. Peter, comme on aimait l’appeler, n’a jamais renoncé, ni accepté de trahir les siens n’importe quel prix. Le 13 mai, lors d’une tentative de coup d’Etat, avec un cœur de lion, le président Nkurunziza n’a pas hésité de regagner sa patrie, prêt à mener un combat héroïque pour le bien-être de son peuple. Si la foule se bousculait pour assister à ses meetings ou à différents travaux auxquels il participait ou pour lui rendre un dernier hommage, c’est qu’ils voulaient exprimer leur reconnaissance, à ce personnage hors du commun. Choyé par cette dernière, il a rejoint Ndadaye et Rwagasore au Panthéon des Bienheureux et des Justes.