La population de la province de Ngozi enregistre des avancées dans l’adhésion des mutuelles communautaires. Cela est confirmé par Omer Ntirandekura, président de l’Ucode-AMR (Unissons les forces pour la coopération et le développement, Appui au monde rural membre de la Plateforme des mutuelles de santé au Burundi (Pamusab.)
Le président de l’Ucode-AMR a indiqué que la population de Ngozi, surtout les agriculteurs répondent massivement à l’appel du gouvernement burundais à adhérer dans des mutuelles communautaires. Toutefois, il s’est indigné que les commerçants et d’autres travailleurs pensent que ces mutuelles sont réservées aux agriculteurs.
Selon les chiffres fournis par Diane Ndagijimana, cheffe du projet « Amagara aruta amajana», les chiffres augmentent de jour en jour. De 2017 à 2023, l’Ucode enregistre 11 014 ménages adhérents, 55 787 bénéficiaires, 59 190 cas traités. Les ménages adhérents sont passés de 1 052 en 2023 à 2 147 en 2024. Comme elle l’a indiqué, les mutuelles communautaires contribuent au développement des formations sanitaires. Mme Ndagijimana a justifié cette affirmation par le paiement de plus de 192 millions FBu entre 2017 et 2023. Elle a également indiqué que la carte du membre des mutuelles communautaires peut servir de caution si l’un des membres rencontre les problèmes de paiement.
Quant à Salvator Nyandwi, membre de la mutuelle de l’Ucode-AMR, il indique qu’il a un gain d’être affilié à une mutuelle communautaire. “Un membre de la mutuelle communautaire paie 20% des frais de soins et la mutuelle en paie 80% pour les formations publiques. Pour les centres de santé et hôpitaux privés, un membre de la mutuelle paie 50%. Si un membre est hospitalisé, la mutuelle paie jusqu’à 200 mille.
Le traitement des maladies chroniques n’est pas pris en charge. La raison en est que les cotisations restent encore faibles. Mme Ndagijimana s’est réjouie que le gouvernement du Burundi a pris en main cette problématique car beaucoup de ces maladies sont traitées gratuitement.
Moise Nkurunziza