
«Nous devons agir comme des frères et manifester notre complémentarité pour plus de résultats» (Photo Yvette Irambona)
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a rehaussé de sa présence, le mardi 26 mars 2024 dans les enceintes du palais des Congrès de Kigobe, les cérémonies marquant la 15 e édition du déjeuner de prière, sous le thème « Ce que l’Homme aura semé, il le moissonnera aussi », tiré de l’épitre de Saint Paul apôtre aux Galates 6, 7. Différentes hautes autorités du pays dont les présidents des deux chambres du Parlement et leurs Vices, le Premier ministre, le président de la Cour constitutionnel, et d’autres personnalités ont pris part à ce déjeuner de prière.
« Il est temps de se réveiller et changer de comportements dans tout ce que nous faisons pour atteindre la Vision du Burundi, d’un pays émergent en 2040 », a souligné Evariste Ndayishimiye, président de la République.
«Si nous voulons que notre pays aille de l’avant, chacun, dans son secteur, doit assumer sa responsabilité, mais aussi, nous devons agir comme des frères, et manifester notre complémentarité pour plus de résultats», a-t-il ajouté.
Bâtir notre conscience
Selon le président Ndayishimiye, il faut se dire la vérité pour savoir comment la vie du pays se porte. Egalement, il faut une bonne gestion de la chose publique, une discipline pour le bien du pays.
Dieu a créé la Terre pour que nous puissions l’exploiter. Pour cela, il est très important de connaitre l’exploitation de nos ressources. Il nous a aussi donné des talents. Mais, le problème, c’est que nous ne savons pas ce que nous sommes. «Bâtissons notre conscience si nous aimons notre pays», a dit le chef de l’Etat.
Bannir les mauvais comportements
Pour le prédicateur du jour, chacun récolte ce qu’il a semé, c’est pour cette raison que nous devons vivre en faisant référence à la volonté de Dieu.
Nous devons bannir les mauvais comportements comme le manque de foi, l’hypocrisie, la corruption, etc dans notre lieu de travail. Les mesures prises aujourd’hui doivent se référer à la Vision du Burundi, d’un pays émergent en 2040, a-t-il précisé.
Yvette Irambona