L’OTB (Office du thé du Burundi) et l’association du commerce du thé d’Afrique de l’Est (Eatta en anglais) ont conjointement organisé, du 20 au 22 juillet 2022 à Bujumbura, la 5e édition de la convention et de l’exposition africaine du thé sous le thème : « Gérer pour l’avenir : les pratiques pour le commerce durable du thé». Ce congrès, rehaussé par la présence du ministre en charge de l’agriculture, Déo Guide Rurema, a réuni les intervenants dans les domaines de production, de transformation et de commercialisation du thé venus de 11 pays africains.
« Nous nous réjouissons de la tenue de ce congrès qui vient au moment où notre pays enregistre des progrès dans le domaine théicole même si notre objectif n’est pas entièrement atteint », a fait savoir le ministre Rurema dans son discours d’ouverture des activités, précisant que la tenue dudit congrès constitue l’occasion d’échanger les expériences avec les pays participant à l’événement et d’apprendre les uns et des autres.
M. Rurema, a en outre, indiqué que le Burundi comme d’autres pays africains vit de l’agriculture. Le secteur agricole joue un rôle important dans l’économie burundaise. Il contribue à hauteur de 39, 6% au PIB (Produit intérieur brut); offre 84% d’emplois, fournit 95% de l’offre alimentaire et constitue le principal pourvoyeur en matière première à l’industrie.
Le thé du Burundi fait entrer les devises à hauteur de 20%
Selon le ministre Rurema, le thé vient en 2e position au Burundi parmi les cultures industrielles qui font entrer des devises au pays à hauteur de 20% mais aussi fait vivre plus de 52 mille ménages qui trouvent leurs moyens de subsistance à travers la vente des feuilles du thé.
« Nous espérons que ces assises vont permettre à nos investisseurs burundais de négocier des conventions de collaboration et d’échanger avec leurs paires venus d’ailleurs sur les possibilités d’investissement et de développement des échanges des produits et équipements dans le but de favoriser le développement des relations économiques entre nos pays respectifs », a-t-il précisé.
Selon le directeur général de l’Eatta, Arthur D. Sewe, cette association vise la promotion et la commercialisation du thé à travers les pays membres. Il a également signalé que l’industrialisation du thé continue à progresser comparativement aux autres secteurs agricoles en Afrique.
Cette 5e édition a vu la participation des intervenants africains venus de 11 pays africains œuvrant dans les domaines de production, de transformation et de commercialisation du thé. Au cours de cette conférence, différents exposés sur des thèmes variés seront développés ainsi que des présentations d’exposition dans les stands aménagés à cette fin.
Claude Hakizimana
Tharcisse Sibonkomezi
(Stagiaire)