Le mercredi 8 mars 2023, la représentante de l’Onu-femme au Burundi, Clara Anyangwe, s’est associée au gouvernement du Burundi pour célébrer la Journée internationale du droit de la femme dans la province de Cibitoke. Elle a réaffirmé l’engagement des Nations unies à contribuer dans le développement durable de la femme burundaise.
Mme Anyangwe a fait savoir que c’est un plaisir pour elle de se retrouver avec les Burundais dans le cadre de la célébration de la Journée internationale dédiée au droit de la femme. Selon elle, être associée à cet événement est un bon signe de la bonne coopération du Burundi avec les Nations unies. La présence des hautes autorités du pays dans ces cérémonies, a-t-elle poursuivi, est un signe éloquent de l’engagement du gouvernement burundais à promouvoir les droits de la femme. Selon Mme Anyangwe, la commémoration de la Journée internationale du droit de la femme est une bonne occasion pour réfléchir sur la condition de la femme, dresser le bilan des réalisations de la femme par rapport à leurs engagements à promouvoir l’égalité des genres ainsi qu’évaluer l’état des lieux de l’autonomisation des femmes via la technologie de l’information et de la communication. Elle a ainsi laissé entendre que le thème « Un leadership engagé pour une digitalisation innovante en faveur de l’égalité des genres», choisi au niveau national, devient plus significatif par la prise en compte du genre dans le développement.
S’attaquer aux violences basées sur le genre
Mme Anyangwe a indiqué que ce grand rassemblement met en évidence la nécessite de protéger les droits des femmes et des filles et de s’attaquer aux violences basées sur le genre qui sont facilitées par la technologie de l’information et de la communication. Selon elle, le lien entre genre et digitalisation est d’autant plus visible dans les pays où les femmes deviennent de plus en plus victimes des violences par le biais des technologies. Elle a saisi cette occasion pour saluer les efforts fournis par le gouvernement du Burundi pour l’élaboration et l’adoption de la Politique nationale de développement des technologies de l’information et de la communication. Elle a réaffirmé l’engagement des Nations unies à contribuer pour l’égalité des genres au Burundi, pour faire parvenir la femme burundaise au développement durable.
Tharcisse Sibonkomezi