L’Office burundais de l’emploi et de la main d’œuvre du Burundi (Obem) vient de se doter d’un plan stratégique de développement pour la période 2022-2026. Boniface Ndayiragije, Directeur de l’Observatoire de l’emploi et de la formation au ministère de la Fonction publique, du travail et de l’emploi précise l’importance de la mise en place de ce plan lors d’un entretien qu’il a accordé au quotidien burundais de l’information Le Renouveau le mercredi 11 août 2021.
C’est une nouvelle étape qui vient d’être franchie dans la gestion de l’emploi et de la main d’œuvre au niveau nationale. Cette étape a été précédée par deux autres. L’une concerne l’élaboration et l’adoption de la politique nationale de l’emploi par le gouvernement du Burundi en 2014. L’autre est la mise en place de l’Obem en 2015, indique Boniface Ndayiragije.
Le plan stratégique qui vient de voir le jour sert de document d’orientation de l’Obem dans l’accomplissement de sa mission. Ce plan stratégique de développement va rendre disponible les statistiques qui renseignent sur la situation de l’emploi au Burundi d’une part, et sur l’état de la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi, d’autre part, fait savoir M. Ndayiragije. Cela permet aux décideurs d’éviter le tâtonnement en matière de l’emploi. L’Obem va alors être bien outillé pour guider les décideurs politiques du pays dans la prise de bonnes décisions en matière de l’enseignement et de l’emploi. Par conséquent, le traditionnel problème de l’inadéquation formation-emploi ne sera plus posé, indique M. Ndayiragije.
A la question de savoir pourquoi la mise en place de ce plan stratégique de développement a pris six bonnes années, Ndayiragije précise que la conjoncture délétère qui a prévalu en 2015 n’a pas permis à l’Obem de travailler comme c’était prévu.
Soulignons que le plan stratégique de développement de l’Obem qui couvre la période 2022-2026 a été présenté en date du 9 août 2021.
L’Obm a pour ambition de promouvoir, et créer des emplois décents pour tous par l’auto-emploi à travers de petits métiers, des projets de développement des infrastructures publiques rurales et des filières agricoles. Tout cela va favoriser une croissance économique soutenue et une consolidation d’une paix durable au Burundi, a fait savoir M. Ndayiragije.
Egide Kwizera