«La diaspora burundaise est à pied d’œuvre pour contribuer au développement de son pays natal», a fait savoir le porte-parole du président de la République, Evelyne Butoyi, après une réunion organisée par les chefs de service à la présidence de la République à l’intention des Burundais de la diaspora, le lundi 2 août 2021. C’était pour échanger sur les projets en cours de réalisation et ceux émanant de leurs initiatives pour le développement de leur pays natal.
Dans une interview accordée à la presse, Mme Butoyi a fait savoir que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la promesse tenue par le chef de l’Etat lors de la récente séance de moralisation à l’intention des Burundais de la diaspora, d’échanger sur leur contribution de façon concrète par rapport aux projets qu’ils comptent initier au Burundi. Comme elle l’a fait savoir, les interventions des Burundais de la diaspora ont prouvé qu’ils sont à pied d’œuvre pour apporter un coup de main aux projets et programmes du gouvernement du Burundi dans ses différents axes stratégiques notamment dans les secteurs agricole, d’élevage, de santé, d’éducation, d’environnement et d’infrastructure.
Travailler ensemble pour contribuer de façon efficace
Selon Mme Butoyi, certains des projets présentés sont déjà en cours de réalisation, d’autres sont prêts à démarrer tandis que d’autres encore sont à la phase au niveau des idées. Ces projets seront compilés dans un rapport qui sera adressé au chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. Il a été conseillé aux membres de la diaspora de travailler en associations pour se compléter mutuellement et contribuer de façon efficace au développement du pays.
Lenteur dans le traitement des dossiers, l’un des défis soulevés Pour la diaspora burundaise, c’était une très grande satisfaction d’être associée au développement de leur chère patrie. Comme l’a fait savoir le président de cette diaspora, Eric Niragira, c’était une occasion d’échanger sur les défis auxquels fait face la diaspora dans ses projets de développement du pays natal et de voir ensemble la façon de les confronter. Parmi les difficultés signalées, M. Niragira a parlé des obstacles d’ordre administratif comme la lenteur de traitement des dossiers, les questions relatives aux exonérations etc. Selon M. Niragira, c’est une réunion très bénéfique compte tenu des réponses satisfaisantes données face aux défis soulevés.
Fiacre Nimbona