Dans le cadre de la finalisation de la mise en œuvre de l’initiative à résultats rapides, l’Inspection générale de la Police nationale du Burundi, en collaboration avec la mairie de Bujumbura, a organisé une série de réunions de sensibilisation sur la problématique des stupéfiants dans les trois communes de la mairie de Bujumbura.
Après la commune Ntahangwa, c’était le tour de la commune Mukaza. Cette réunion a eu lieu le 22 juin 2022 dans les enceintes du Lycée Scheppers de Nyakabiga. Les participants ont recommandé qu’il faut mettre de la rigueur dans la lutte contre les vendeurs et les consommateurs des stupéfiants.
Au cours de leurs interventions, les administratifs à la base ont indiqué que la consommation des stupéfiants se fait remarquer dans leurs zones et quartiers. Ils ont indiqué que ce sont principalement les jeunes gens qui sont les grands consommateurs. S’exprimant sur les conséquences de ce comportement, ils ont souligné qu’après avoir consommé ces stupéfiants, ces jeunes s’adonnent au banditisme soit dans les maisons, soit sur les routes en spoliant les passants de tous leurs biens, comme les téléphones mobiles, les sacs à mains, l’argent, etc.
Cependant, ces administratifs se sont réjouis de leur collaboration avec la police dans la lutte contre la commercialisation et la consommation des stupéfiants. Ils ont toutefois déploré le fait que quand ces gens sont appréhendés, ils sont vite relâchés. Ils demandent qu’il y ait de la rigueur dans le traitement des dossiers des consommateurs et vendeurs des stupéfiants.
Ainsi, les autorités administratives et sécuritaires ont recommandé qu’il y ait collaboration des administratifs à la base avec les domestiques pour savoir qui sont les gens qui fréquentent les ménages où ils travaillent et leurs missions. Elles ont également recommandé qu’il y ait une fouille régulière dans les maisons en chantiers car les consommateurs des stupéfiants s’y cachent. Le maire de la ville de Bujumbura a recommandé aussi que ceux qui seront arrêtés soient directement traduits en Justice et qu’il y ait de la rigueur dans le traitement de ces dossiers.
Evelyne Niyonzima