Comme le secteur agricole occupe plus de 85% de la population active, l’agriculture constitue le moteur de la croissance et du développement économique du Burundi. Par conséquent, c’est l’agriculture qui recèle la majorité des entreprises (petites, moyennes et grandes) ainsi que des emplois du pays.
«C’est pourquoi le gouvernement vient de mettre en place des structures et des institutions financières pour soutenir la création des entreprises en milieu rural », a indiqué Déo Guide Rurema, ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage.
Il s’agit notamment de la Banque d’investissement pour les jeunes (Bije), de la Banque d’investissement et de développement pour les femmes (BIDF), du Fonds d’impulsion de garantie et d’accompagnement (Figa), du Programme d’autonomisation économique d’emplois des jeunes (PAEEJ), et des structures d’encadrement comme l’Agence nationale de promotion et de régulation des sociétés coopératives (Anacoop), le réseau des coopératives collinaires et l’Agence de développement du Burundi (ADB), a-t-il ajouté.
Renforcer l’autonomie des sociétés coopératives
Aussi, il y a le Proder (Programme de développement de l’entrepreneuriat rural) conçu pour des activités qui ont une portée de durabilité (entreprises agricoles). Au terme de 7 ans d’exécution dudit programme, la pérennisation sera assurée par les sociétés coopératives qui seront appuyées par le Proder.
Son but est de contribuer à la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la nutrition, de la santé et de la sécurité alimentaire des communautés rurales par la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des entreprises agropastorales.
Pour M. Rurema, les sociétés coopératives seront prospères et durables grâce aux appuis de différentes formes (formations, intrants agricoles, cheptel, micro-crédits, …) qui leur permettront de renforcer leur autonomie en sécurité alimentaire ; et à l’augmentation de leurs revenus issus des micro-entreprises rurales.
Yvette Irambona