Les équipes burundaises qui avaient représenté le Burundi aux qualificatifs de beach volleyball pour les jeux olympiques de Paris 2024 qui se sont déroulés à Mombasa au Kenya du 19 au 24 décembre 2023 sont rentrés le samedi 24 décembre 2023. Innocent Iradukunda, un des entraîneurs qui avaient accompagné les joueurs apprécie les résultats obtenus car, même si le Burundi a été éliminé, il a acquis une grande expérience.
«Pour moi, les résultats ne sont pas du tout mauvais parce que ça faisait 6 ans que le Burundi ne participe pas à de telleS compétitions. Nous n’avons pas pu décrocher le ticket pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 mais nous avons acquis une grande expérience», a indiqué M. Iradukunda. Il a apprécié la façon dont les athlètes SE sont comportés dans ces compétitions et espère qu’ils vont faire encore mieux dans les prochaines prestations.
La condition climatique défavorable
Evoquant les défis auxquels les athlètes burundais ont fait face, M. Iradukunda a indiqué que la condition climatique dans laquelle la compétition s’est déroulée n’a pas été favorable pour le Burundi. «Nous avons joué sous une grande chaleur et cela nous a fait échouer. Les autres raisons qui nous enfoncés c’est le retard enregistré lors du départ pour cette compétition de la zone 5», a-t-il expliqué en informant que le Burundi s’est finalement classé 4è chez les filles comme chez les hommes derrière l’Egypte, le Rwanda et le Kenya. Et d’ajouter que les trois meilleures équipes se sont directement qualifiées pour les Jeux Olympiques qui vont se dérouler à Paris en 2024.
La part du ministère en charge des sports s’avère nécessaire
Il n’a pas manqué de demander au ministère ayant les sports dans ses attributions de continuer à soutenir moralement et matériellement les équipes qui représentent le pays dans des compétitions internationales. Il a conclu en informant que si le Burundi participe dans ce genre de compétitions, c’est une bonne occasion pour défendre l’image du pays et c’est très bénéfique aussi pour les athlètes parce qu’ils en tirent quelque sou.
Olivier Nishirimbere