Le ministère de la Santé publique et de lutte contre le sida en collaboration avec l’Onusida a procédé, le mercredi 17 juillet 2024, au lancement du programme d’appui conjoint du système des Nations Unies à la riposte nationale au VIH/ sida 2024-2025 avec un budget de plus de 37 milliards de dollars américains. Les partenaires dans le secteur de la santé ont été interpellés à rester au côté du Burundi pour pouvoir réaliser ce programme.
Dans son allocution de circonstance, le ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida, Lydwine Baradahana a fait savoir que depuis l’apparition de l’infection du VIH au Burundi en 1983, le système des Nations Unies à travers l’Organisation mondiale de la santé et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH (Onusida), n’ont cessé d’appuyer les efforts de l’Etat du Burundi dans sa réponse à l’épidémie.
Elle a signalé que c’est ainsi que plusieurs interventions d’appui dans tous les domaines de la lutte ont été menées par les agences co-sponsors sous sa coordination depuis lors. Elle a cité entre autres l’appui à l’élaboration de six plans stratégiques (1997-2002,2003-2007,2008-2012, 2013-2017, 2018-2022, et 2023-2027) en cours. Les assistances techniques lors de l’élaboration des demandes des subventions du Fonds mondial pour la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme ainsi que les actions de renforcement des capacités des prestataires dans les domaines de la prévention, la prise en charge globale et la réduction de l’impact du VIH.
Mme Baradahana a signalé qu’avec ces appuis multiformes du système des Nations Unies et des autres partenaires au développement, la marche vers le contrôle de l’épidémie du VIH au Burundi est indéniable.
Dans ce cadre, explique-t-elle, le Burundi a réalisé des performances remarquables dans l’atteinte du triple objectif 95, fixé à l’horizon 2025. Cela a été réalisé grâce au plan d’accélération élaboré en 2017 avec l’appui du système des Nations Unies et d’autres partenaires.
La ministre en charge de la santé a rappelé qu’à six ans de l’échéance mondiale de l’élimination de l’infection à VIH comme menace de santé publique, (2030), il est important que les partenaires nous prêtent main forte pour répondre à ce rendez-vous mondial. Elle a cependant signalé qu’il faut comprendre que 2030 ne correspond pas avec la fin du VIH, mais plutôt qu’il ne sera plus une menace de santé publique.
Le système des Nations Unies intervient dans la lutte contre le sida au Burundi
La ministre en charge de la santé a, de ce fait, demandé aux agences des Nations Unies en chefs de file l’Onusida et l’OMS mais également PEPFAR à appuyer le gouvernement du Burundi à la réalisation de cette résolution. Elle a enfin remercié le système des Nations Unies, à travers les agences Co-sponsors et leur secrétariat Onusida, qui a pris cette initiative d’élaborer le Programme d’appui conjoint à la riposte nationale au VIH.
La coordinatrice résident du système des Nations Unies au Burundi, violet Kakyomya a, quant à elle, apprécié le climat de collaboration avec le ministère en charge de la santé et le système des Nations Unies au Burundi au cours de l’élaboration du programme d’appui conjoint du système des Nations Unies à la riposte nationale au VIH 2024-2027.
Rose Mpekerimana