
Mme Baradahana: «Si on est affecté, il faut rester à l’écart des autres» (Photo Rose Mpekerimana)
Le Ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida, Lyduine Baradahana a fait une déclaration le mardi 13 février 2024, sur la conjonctivite virale. Elle a signalé que pendant ces jours, le Burundi fait face à une flambée de cas de conjonctivite virale.
Dans un point de presse, Dr Baradahana a fait savoir que les symptômes de cette conjonctivite virale apparaissent généralement dans un œil et s’étendent rapidement à l’autre. Elle précise que les signes sont entre autres la rougeur des yeux, l’irritation, le larmoiement et parfois une sensation de corps étranger dans l’œil.
«La conjonctivite virale est extrêmement contagieuse. Elle se propage rapidement par contact direct avec les sécrétions des yeux infectés ou par contact avec des objets contaminés. Cette forte contagiosité nécessite donc une application stricte des mesures d’hygiène personnelle pour limiter sa diffusion», précise-t-elle.
La ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida a mentionné que, bien que non dangereuse pour la santé générale, cette affection oculaire a un impact significatif sur la productivité nationale. «Je tiens à mettre en garde contre l’automédication qui peut entraîner des complications. L’utilisation inappropriée de médicaments sans prescription du médecin aggrave l’état et augmente la résistance aux traitements.
La prévention est la meilleure défense
La ministre Baradahana souligne que, bien que la conjonctivite virale puisse souvent se résoudre d’elle-même sans traitement, il existe des mesures pour soulager les symptômes. «Des compresses froides peuvent atténuer l’inconfort et les larmes aux yeux. Ils peuvent aussi aider à hydrater les yeux», ajoute-t-elle.
Au cours de ladite déclaration, la ministre en charge de la santé affirme que la prévention est la meilleure défense. Elle interpelle la population à se laver fréquemment les mains, à éviter de toucher les yeux avec des mains non lavées, à ne pas partager des objets personnels tels que des serviettes ou des lunettes.
Mme Baradahana a signalé que si on est affecté, il faut se reposer et rester à l’écart des écoles et lieux de travail, jusqu’à ce que les symptômes se dissipent. Cela aidera à protéger ses collègues et toute la communauté.
«Ce n’est pas une maladie qui met la vie en danger, mais elle touche à notre bien-être et à notre capacité à travailler et à apprendre. Votre coopération est essentielle pour l’application stricte des mesures d’hygiène», renchérit-t-elle.
Rose Mpekerimana