L’école doctorale de l’Université du Burundi (UB) a organisé ce jeudi 7 avril 2022, la 1ère édition du mois de l’école doctorale sous le thème : « L’école doctorale de l’Université du Burundi, un modèle de formation doctorale et de la recherche de qualité en Afrique ». C’est une occasion précieuse de prendre connaissance des principales activités de cette école doctorale, ses projets du moment et d’avenir ainsi que les principaux défis à surmonter.
Dans son mot d’ouverture de ce mois dédié à l’école doctorale, le recteur de l’UB Sanctus Niragira a précisé que ce mois est une occasion précieuse pour la communauté universitaire et le public intéressé de prendre connaissance des principales activités de cette école, ses projets du moment et d’avenir ainsi que les principaux défis à surmonter. Il a ajouté que durant ce mois, plusieurs manifestations scientifiques seront proposées.
Les réalisations sont importantes
Le directeur de l’école doctorale Juma Shabani a, quant à lui, indiqué que l’école doctorale a été initialement créée en 2017 mais les premiers étudiants sont entrés en avril 2018. Parmi les réalisations, M. Shabani a fait savoir qu’il y a plusieurs étudiants qui ont fait des publications et qui ont leur permis de présenter leurs sujets de thèse. « Aujourd’hui nous avons 15 qui ont défendu leurs thèses doctorales et nous avons encore 15 qui doivent défendre avant la fin de l’année. Nous estimons que c’est une réalisation très importante si on compare avec les performances d’autres universités au niveau de la sous région », a-t-il dit. Quant aux défis, M. Shabani a fait remarquer que le modèle utilisé pour la formation doctorale est différent des modèles européens. « Il y a beaucoup de collègues qui ne comprennent pas comment ce modèle fonctionne. Et cela pose des problèmes. L’autre défi est que les étudiants sont admis sur base de leur dossier et pas sur base des compétitions. Chaque étudiant qui remplit les conditions doit être accepté. Le nombre de doctorants augmente donc très vite. Aujourd’hui nous sommes à 250 doctorants alors que nous n’avons pas suffisamment de professeurs au Burundi pour nous aider à les encadrer », a-t-il souligné. Il a conclu en disant qu’on aide les professeurs qui encadrent ces doctorants dans le renforcement de ce modèle pour qu’ils soient plus efficaces.
Emelyne Iradukunda