
Mme Ndacayisaba a invité Lumitel à faire un nouveau pas pour aller s'implanter dans les zones non encore desservies.
Bien que les contributions de Lumitel Burundi dans l’augmentation de l’assiette fiscale soient bien appréciées, les attentes du gouvernement burundais restent insatisfaites au regard du taux de pénétration de l’Internet au Burundi. Telles sont les propos du ministre ayant les télécommunications dans ses attributions, Léocadie Ndacayisaba, lors de la célébration du 10e anniversaire des activités de Lumitel Burundi.
« Au commencement, le gouvernement du Burundi a accordé des facilités énormes à la société Viettel Burundi pour permettre d’investir au Burundi et autoriser à tous les citoyens d’avoir accès au réseau Lumitel », a rappelé Mme Ndacayisaba. Et d’ajouter que « cependant, les attentes du gouvernement restent insatisfaites au regard du taux de pénétration de l’Internet au Burundi et de la faiblesse du réseau ».
Mme Ndacayisaba a également indiqué qu’il existe aussi à travers tout le pays, des zones non couvertes, car la société n’a pas encore investi dans ces zones. Elle a invité Lumitel à faire un nouveau pas pour aller s’implanter dans ces zones encore non desservies.
Lumitel appelée à travailler pour gagner davantage la confiance des clients
Selon le ministre en charge des télécommunications, les clients de Lumitel se lamentent aussi que les services rendus par cette société deviennent de plus en plus chers et que les bouquets achetés sont rapidement consommés avant l’expiration des délais pour lesquels ils sont achetés. Mme Ndacayisaba a demandé à la société Vietel Burundi de remédier à cette situation pour gagner davantage la confiance de la clientèle.
Le Burundi va se lancer dans le vaste chantier de digitalisation publique, et la contribution des sociétés des télécommunications doit être importante. Mme Ndacayisaba a demandé au réseau Lumitel de continuer à investir dans des nouvelles applications mobiles, à améliorer la qualité des services du réseau 4G, la transformation numérique et de s’acquitter au devoir fiscal, pour éviter tout ennui avec le gouvernement.
Moïse Nkurunziza