
Mme Molnar Ako (au micro) a précisé que les grands axes du nouveau plan devront tourner autour des défis que rencontre le Burundi
Le programme commun des Nations unies pour la lutte contre le Sida (Onusida), a organisé, le mardi 19 décembre 2023, un atelier d’évaluation des plans conjoints VIH 2018-2023 et d’élaboration du programme conjoint VIH 2024-2027 du système des Nations unies. C’était pour évaluer ce que le système des Nations unies fait au Burundi en matière de lutte contre le Sida.
Pour la directrice pays de l’Onusida au Burundi, Marie Margarète Molnar Ako, c’est pour la première fois que l’Onusida évalue ce que fait le système des Nations unies au Burundi en matière de lutte contre le VIH. C’était une question de réflechir ensemble sur ce qui a été fait, afin de tirer des leçons et bâtir pour les perspectives d’avenir. Mme Molnar Ako a souligné que pour l’évaluation de la période 2018-2023, selon les résultats des consultants, le constat est qu’il y a des plans conjoints qui ont été pertinents, cohérents et efficaces, mais dont l’impact doit être mieux mesuré. Mais, ces plans s’avèrent très utiles pour la riposte du VIH/Sida au Burundi et devraient être poursuivis. En effet, ces plans s’alignaient au cadre national existant et répondant aux besoins du pays. Toutefois, il y a des recommandations pour les améliorer, notamment mettre en place des outils qui permettent de mesurer l’impact et l’Onusida en tiendra compte dans le prochain programme. Une autre recommandation est d’impliquer plus, la partie nationale et les acteurs dans la mise en œuvre des plans conjoints.
Le nouveau programme va s’appuyer sur les axes prioritaires
Mme Molnar Ako a fait savoir que la mise en œuvre des actions pour le développement durable des Nations unies comporte deux indicateurs clés pour le VIH/Sida qui sont l’élimination de la transmission mère-enfant et la prise en charge pédiatrique du VIH/Sida. C’est pourquoi, les grands axes du nouveau plan devront tourner autour des défis que rencontre le Burundi et vont concerner la prévention combinée chez les adolescents et les populations les plus exposées. Elle a précisé qu’il sera important de mettre l’accent sur l’amélioration de l’environnement, qui permet le déroulement de ces interventions. Elle a fait référence aux questions en rapport avec la discrimination, la stigmatisation et les violences basées sur le genre.
Quant au directeur technique de Sep/CNLS, Jean Georges Rukubo, a remercié l’Onusida pour avoir organisé cet atelier. L’évaluation des plans conjoints VIH/Sida est un exercice louable, qui témoigne un esprit de transparence et de collaboration entre le système des Nations unies et le gouvernement. Cela est nécessaire pour atteindre les objectifs stratégiques mondiaux et le plan national stratégique intégré.
Fidès Ndereyimana