Les coopératives collinaires participent au développement des familles des membres, celui de la localité où elles sont implantées ainsi que celui de la commune et du pays. Telles sont les affirmations du président de l’association « Kiradukire », Dieudonné Karakura, lors d’un entretien accordé le 8 juillet 2021, à la rédaction du « Le Renouveau du Burundi ». Il a signalé le problème lié à l’élaboration des projets pour certains membres.
Pour M. Karakura, « l’initiative du président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, de créer des coopératives collinaires, et de sensibiliser tous les Burundais à y adhérer en vue d’augmenter la production a été appréciée par tout le monde ». Il a affirmé que les coopératives et associations contribuent à la réduction du chômage. « A part sa contribution au développement, les coopératives et associations contribuent à l’autonomisation familiale ».
M. Karakura soulève les défis que rencontrent ces coopératives collinaires. Il cite les faibles connaissances au niveau de l’organisation et de mise en œuvre des projets initiés. A ce sujet, le Fonds national d’investissement communal (Fonic) a organisé une formation en vue du renforcement des capacités des coopératives. Suite aux différents problèmes que rencontrent les membres des associations et coopératives, M. Karakura a suggéré l’implication des personnes compétentes dans l’étude et élaboration des projets en vue de les rentabiliser.
Il a interpellé de tels organes compétents à mener des études avant de s’engager dans l’exécution de tel ou tel projet. Il suggère de faire par exemple l’étude de marchés d’écoulement, etc.
« Accéder facilement aux microcrédits »
M. Karakura interpelle tout un chacun à adhérer dans des coopératives car l’union fait la force. Il rappelle à la population que celui qui travaille individuellement n’accède pas au développement de la même manière que ceux qui sont regroupés en coopératives. L’adhésion à ces dernières permet la multiplication des projets à exécuter, le développement massif des membres et de la localité.
Travailler en coopératives ou en associations, précise M. Karakura, permet aux familles des membres à l’accès facile aux moyens de financement des projets étudiés via la Banque des jeunes et celle des femmes mises en place par le gouvernement burundais. Quant aux compétences de la commune, a dit M. Karakura, elle vérifie si ces projets sont rentables et bien étudiés et, par la suite, elle met un sous couvert pour que les coopératives et associations contractantes des crédits puissent en bénéficier.
Avit Ndayiragije