La corruption ne cesse de croitre dans le monde et sa persistance empêche l’aboutissement au développement durable. Ainsi, la diversité de cette pratique ignoble dépend de plusieurs facteurs.
«La corruption est un handicap majeur au développement du pays et de la population », a fait savoir Eric Nsengimana, Représentant de l’Association pour une jeunesse africaine progressiste (Ajap). Selon ce dernier, la corruption est une pratique ignoble qui empêche tout développement de la population dans la mesure où tout service est offert moyennant une contre partie. C’est pour cette raison que la part de la population dans la lutte contre la corruption est incontournable.
Pour M. Nsengimana, il faut d’abord comprendre l’ampleur de la corruption avant de la combattre. La population doit ainsi s’activer dans la dénonciation de tout acte relatif à cette mauvaise pratique. Elle doit à cet effet se rendre à l’évidence des méfaits de ce phénomène et collaborer avec les institutions habilitées notamment la brigade anticorruption et la cour anticorruption. Cependant, une autre forme de corruption réside dans le silence de dénoncer ceux qui ne vaquent pas convenablement aux tâches leurs assignées. L’Ajap conseille de dénoncer tout acte lié à la corruption.
Punir sévèrement les coupables
Pour Eric Nsengimana, la population burundaise est encore en arrière en matière de lutte contre la corruption. Il indique que cette dernière doit comprendre et être consciente de sa part dans la lutte contre la corruption. Cela s’observe, selon lui, par le fait qu’il existe jusqu’aujourd’hui des corrupteurs et des corrompus. Toutefois, M. Nsengimana fait savoir que des changements s’observent progressivement mais qu’il faut d’intenses sensibilisations. Il demande aussi de punir sévèrement ceux qui exigent de l’argent à la population avant de leur offrir un service.
Laurent Mpundunziza