Les clubs culturels contribuent beaucoup à la sauvegarde de la culture burundaise envahie par la modernisation. A travers les chansons et danses traditionnelles gardées dans leur originalité, ces clubs cherchent à préserver et à promouvoir la culture burundaise au sein de la société. Cela ressort d’un entretien accordé par Adélard Nkurunziza, chef du groupe musical dans le club culturel «Intahemuka», branche Mutanga Sud.
Adélard Nkurunziza indique que le club «Intahemuka», comme les autres clubs culturels burundais, a pour objectif principal la transmission et la conservation de la culture burundaise. Au sein du club «Intahemuka», les membres sont subdivisés dans les groupes des filles danseuses», garçons danseurs, du groupe musical et celui des tambourinaires. Chaque groupe est constitué par des plus jeunes et des adultes. Le club organise des séances d’entrainement pour chaque groupe ainsi que des séances d’entrainement surtout pour les plus jeunes sur l’Histoire du Burundi, pour faire vivre, dans ces jeunes membres, les coutumes et les mœurs de la société burundaise.
Sauvegarder les coutumes et mœurs burundaises
M. Nkurunziza dit que le club «Intahemuka» produit des chansons audios et visuelles qui sont rythmées selon les régions traditionnelles du Burundi et qui passent souvent dans les radios et télévisions et sur les réseaux sociaux de ce club. Il soutient que ces plateformes ont permis la visibilité de leurs œuvres. Ce qui a permis que les gens les apprécient et sollicitent le club pour agrémenter leurs fêtes. Il signale que même lors des événements importants des cérémonies débutant les matchs, les mariages, les clubs culturels sont souvent invités pour démontrer leurs talents en matière de divertissement et de loisirs et c’est une belle occasion de promouvoir la culture burundaise et la maintenir au sein de la société.
Le chef du groupe musical du club culturel «Intahemuka» invite les parents à pousser leurs enfants à dhérer aux clubs culturels pour qu’ils grandissent dans l’amour de la culture burundaise, vu qu’aujourd’hui, beaucoup de jeunes adoptent la consommation de mauvais comportements comme l’alcool, la drogue et le vagabondage sexuel. Il indique qu’ils ont besoin d’une bonne formation sur les coutumes et mœurs du Burundi.
Gratiella Irakoze