Dans le cadre de la célébration du 44e anniversaire du quotidien burundais d’informations, Le Renouveau, le directeur général de l’environnement, des ressources de l’eau et de l’assainissement au sein du ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Félicien Nyorobeka indique qu’il apprécie positivement la contribution de ce journal dans la protection de l’environnement. Il invite les autres médias à lui emboîter le pas.
Notre interlocuteur a précisé qu’il apprécie le journal Le Renouveau pour ses initiatives orientées vers la protection de l’environnement. « En lisant certains articles de ce journal, on y trouve des informations relatives à ce qui est en train d’être fait au niveau de notre pays se rapportant à la protection de l’environnement. C’est à encourager. On demanderait à d’autres journaux ou média de lui emboîter le pas pour que la population burundaise puisse être informée sur ce qu’il faut faire pour protéger l’environnement », a-t-il dit.
Informer la population sur les aspects environnementaux
M. Nyorobeka a ajouté que lorsque, par exemple, le journal donne des informations sur le reboisement, c’est une activité très importante dans la protection de l’environnement. Son résultat aide la population et le pays à se procurer du bois de chauffe et du bois pour d’autres activités.
Notre interlocuteur est revenu également sur le rôle du reboisement au niveau de la lutte contre l’érosion. « Lorsque la terre est couverte, après la tombée des pluies, on ne voit pas de ruissellement qui emporte notre terre cultivable. Elle favorise également l’infiltration, donc, la recharge d’une nappe phréatique qui tend à donner des sources d’eau comme résultat. Cette dernière est la vie pour l’homme, les animaux et les êtres vivants », a-t-il souligné. M. Nyorobeka a fait savoir qu’au niveau de la réduction du réchauffement de notre atmosphère ou du changement climatique, les arbres reboisés ont une importance capitale. Car ce sont eux qui captent le gaz carbonique et le résultat est la production de l’oxygène que nous respirons.
En lisant également quelques articles du journal Le Renouveau du Burundi, on y trouve des notions clés de gestion de déchets ménagers ou en plastiques afin que la population ait des informations nécessaires y relatives. Toutefois, notre interlocuteur regrette que la population burundaise n’a pas cette culture de lire les journaux, les livres alors que c’est là où réside la connaissance. On pourrait également sensibiliser notre population à mettre en avant la lecture des journaux et des livres pour qu’elle soit informée et prendre des dispositions nécessaires pour mettre en pratique les informations qui s’y trouvent. Et, notre environnement serait protégé en conséquence.
Trouver des informations vérifiées
Dans leur travail au quotidien, les médias peuvent faire face au manque d’informations et au moment voulu, parce qu’on n’a pas encore développé des réseaux pour fournir toutes les informations sur notre pays. M. Nyorobeka a salué positivement l’idée du gouvernement du Burundi de mettre en place un système d’informations géomantiques même s’il n’est pas encore développé dans tous les services. Selon lui, les cellules de ce système d’informations sont en train d’être mis dans toutes les institutions et comme ça, il sera facile aux média de trouver des informations vérifiées, concertées dont ils ont besoin et cela dans un seul endroit précis et bien connu.
Notre interlocuteur a appelé les autres média en général de prendre en mains les aspects environnementaux. Aux différentes institutions, il les invite à faciliter la tâche aux média en leur donnant des informations nécessaires pour bien informer la population.
Emelyne Iradukunda
