
Les députés sont informés que chaque pays a tous les droits de nouer des relations d'amitié avec d'autres pays sans toutefois s'immiscer dans les affaires des autres Etats
Dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe, une séance plénière réunissant les élus du peuple a été tenue, le vendredi 25 août 2023. Les députés présents à cette séance ont analysé le projet de loi portant ratification de l’accord de coopération militaire et technique entre le gouvernement de la Fédération de Russie et le gouvernement du Burundi.
En expliquant la motivation pour le Burundi à ratifier ledit accord de coopération militaire, le ministre en charge de l’intérieur, Martin Niteretse qui a représenté le gouvernement du Burundi au palais des congrès a souligné que cette ratification viendra renforcer le secteur de la coopération qui existe depuis fort longtemps entre la Russie et le Burundi. Faisant savoir que les accords existants datent de l’époque de l’URSS qui s’est effondré en 1991. Le représentant du gouvernement a indiqué que le Burundi et la Russie ont poursuivi la mise en application de la coopération en s’inspirant de ces accords datant de longtemps d’où l’intérêt est né de ratifier un nouvel accord.
M. Niteretse amontré la valeur ajoutée de cet accord concernant le renforcement de la coopération militaire entre le Burundi et la Russie. Selon lui, aucun pays ne se suffit à lui seul, d’où il a besoin des autres.
Le ministre Niteretse a alors indiqué que la signature de ce nouvel accord permettra au Burundi de renforcer la protection de ses frontières, son peuple ainsi que les intérêts vitaux de l’Etat sans oublier le renforcement de la Sécurité institutionnelle et les intérêts nationaux.
L’accord n’enfreint en rien à la coopération du Burundi avec les autres pays
Quant aux doutes des élus du peuple sur les problèmes de coopération entre les autres pays et le Burundi au vu de la situation géopolitique actuelle, le représentant du gouvernement a tranquillisé. Il a un effet signalé que la ratification de l’accord n’enfreint en rien à la coopération entre le Burundi et les autres pays du monde.
Respect des normes sur la coopération militaire
Le ministre Niteretse a aussi dissipé le doute quant à l’obtention d’un matériel usé en disant que le partenaire n’envoie que ce que l’autre a commandé. Sur un article dudit accord stipulant que le partenaire a droit de contrôle sur le matériel militaire acheminé à son autre partenaire, le ministre a signalé qu’il s’agit de respecter le protocole des normes internationales régissant l’usage de l’équipement militaire.
Signalons qu’après analyse moyennant quelques amendements, les députés ont adopté le projet de loi à l’unanimité, sur 101 voix de 101 députés présents à la séance plénière.
Laurent Mpundunziza