Le président de la République Evariste Ndayishimiye a participé, le vendredi 4 février 2022, par visioconférence, à la 31e session du Forum du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep). Il s’est engagé à coopérer pleinement avec ce mécanisme.
« En adhérant volontairement au Meap, le Burundi vient donc apporter sa pierre à l’édifice, une Afrique caractérisée par la bonne gouvernance démocratique, politique et économique en vue d’un développement socio-économique durable. De même, le Burundi est persuadé que le Maep permettra au gouvernement d’améliorer l’efficacité de son action », a souligné Evariste Ndayishimiye, lors de sa déclaration d’adhésion.
Le chef de l’Etat a partagé l’expérience du Burundi dans le domaine de la bonne gouvernance. Il a précisé qu’après avoir recouvré la paix et la stabilité, son gouvernement s’est engagé dans le combat contre la pauvreté « pour pousser notre chère patrie vers le développement durable malgré les défis auxquels il fait face comme la plupart des pays en développement. Aujourd’hui, c’est le moment de nous rattraper et toute action du gouvernement doit s’organiser autour de l’éradication de la pauvreté comme un objectif principal ». Pour y arriver, notre cheval de bataille est la bonne gouvernance, la lutte contre le fléau de la corruption et des malversations économiques, a-t-il ajouté.
Asseoir la bonne gouvernance et le développement
Evariste Ndayishimiye a remercié tous les Etats membres du Maep et s’est engagé à coopérer pleinement avec ce mécanisme et participer activement à toutes les activités.
Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union africaine, a félicité le chef de l’Etat burundais qui a répondu favorablement à l’appel du Maep et au terme de cette session, le Burundi est devenu le 42e Etat membre. « La plus value du Maep à travers le continent n’est plus à démontrer dans la mesure où les Etats participants au Maep ont entrepris des réformes et des politiques ambitieuses visant à asseoir de manière rapide et pérenne la bonne gouvernance et le développement aussi bien économique que social », a-t-il précisé.
Yvette Irambona