« La Covid-19 est l’ennemi numéro 1 de l’économie de tous les pays du monde », a déclaré le président de l’Assemblée nationale Gélase Daniel Ndabirabe à son retour de Djibouti, le dimanche 17 octobre 2021. Il était parti pour une réunion de l’Union des parlementaires africains (Upa). La rencontre avait comme objectif l’étude et l’analyse des conséquences dues à la Covid-19 et ses implications sur tous les plans notamment économique, éducatif, sanitaire, défense et sécuritaire, etc.
« Nous avons trouvé que la Covid-19 sévit beaucoup contre les femmes alors que ces dernières constituent le noyau très important et très sensible au niveau du développement économique de l’Afrique», a laissé entendre M. Ndabirabe.
Selon le président de l’Assemblée nationale, la Covid-19 attaque souvent les jeunes alors qu’ils sont encore actifs: « Nous avons constaté que sur le plan économique, la jeunesse est fortement touchée par ce fléau ». Le président de l’Assemblée nationale du Burundi dit que la Covid-19 fait rage dans les autres pays. Il remercie Dieu, le bon protecteur du pays, « La Covid-19 a frappé le Burundi, mais le pays n’a pas enregistré beaucoup de morts. Dieu nous a protégés. D’autres pays, les jeunes, les femmes et les fonctionnaires ont été fortement frappés. Donc, la population active a été beaucoup atteinte. Ainsi le développement, l’économie de ces pays ont été hypothéqués par la Covid-19 ».
Considérer les réalités de chaque pays
M. Ndabirabe indique qu’après les arguments des uns et des autres, ils ont constaté qu’il ne faut pas compter sur la relève des pays extérieurs car ils ont été aussi lourdement frappés par le fléau. « Nous avons constaté que tout le monde souffre. Donc, il faut que chaque nation compte ses propres sur forces d’abord au lieu de chercher l’appui extérieur pour protéger sa population ». Il appelle les Burundais à continuer à observer toutes les mesures barrières contre le coronavirus car a poursuivi M. Ndabirabe même ailleurs, ces mesures se sont révélées efficaces pour la protection contre cette pandémie.
Apollinaire Ndikuriyo