Le 20 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée mondiale de défense et de promotion des droits des enfants. Les organisations telles que Social Action and Développent (SAD) et d’autres appuyées par l’Unicef se sont jointes aux enfants du site des victimes des inondations de Gatumba en commune Mutimbuzi, province de Bujumbura dans la célébration de cette journée, le samedi 20 novembre 2021.
La journée du 20 novembre 2021 arrive au moment où il y a des enfants qui vivent dans des conditions inadéquates suite aux inondations de Gatumba. Les organisations qui luttent pour la promotion et la défense des droits des enfants ont voulu célébrer cette journée sous le thème : « Espace ami des enfants et créativité ».
Dans son discours de circonstance, Symphorien Bancirimisi a remercié tous les intervenants dans la protection et la défense des droits des enfants qui se rappellent que les enfants du site de Gatumba ont besoin d’un temps de plaisir. Car dit-il, il ne faut pas seulement donner tout ce dont l’enfant a besoin sans qu’il y ait de la chaleur humaine. L’enfant a besoin d’être heureux en famille.
M. Bancirimisi reconnaît que le pas déjà franchi dans la promotion des droits des enfants est non négligeable malgré les défis qui persistent. Il a rappelé que beaucoup ont besoin d’être soutenus, c’est pourquoi il a remercié les organisations qui s’occupent de l’encadrement des enfants des sites des victimes des inondations de Gatumba et leurs partenaires comme l’Unicef pour leur préoccupation au bien-être de ces enfants et leurs familles.
Il a aussi profité de cette occasion pour transmettre le message du gouverneur de Bujumbura invitant les victimes des inondations de Gatumba qui disposent les terrains en dehors de la zone Gatumba de se faire enregistrer afin que la province puisse les aider à construire leurs propres maisons. Ce qui va leur permettre de quitter les sites.
Plusieurs actions ont été menées
Comme le conseiller du gouverneur de Bujumbura l’a demandé, les organisations qui œuvrent pour les droits des enfants sont à l’œuvre.
Selon Bienvenu Magorwa, représentant légal de SAD, dans le domaine de la protection de l’enfant, plusieurs activités ont été réalisées et d’autres sont en cours. Il a cité entre autres l’enregistrement des enfants dans les registres d’état civil, de l’encadrement des enfants à travers les activités de soutien psychosocial et récréatives pour permettre aux enfants de faire la résilience face aux chocs de l’inondation, la prise en charge et accompagnement des enfants non accompagnés ou séparés et chefs de ménage, la sensibilisation des parents sur les droits fondamentaux des enfants. Il a, en autre parlé de la réintégration scolaire de certains enfants, référencement pour la prise en charge médicale, le soutien des familles à travers les groupements de solidarité, de la réintégration sous- économique des jeunes à travers les activités génératrices de revenus, de l’appui nutritionnel aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes. Mais il déplore qu’en dépit des efforts déjà fournis, les défis persistent car les conditions dans lesquelles vivent les enfants et leurs ménages ne sont pas descentes. Ces enfants ont besoin des logements décents afin de créer un environnement protecteur durable de ces enfants.
Aline Nshimirimana