L’Association nationale de soutien aux séropositifs et malades du Sida (ANSS) a célébré, le vendredi 3 décembre 2021, la journée mondiale de lutte contre le Sida. A cette occasion, il est demandé aux couples qui ont un projet d’avoir un enfant d’approcher les structures de soin pour le dépistage du VIH.
Dans son interview, Jeanne Gapiya, présidente et représentante légale de l’ANSS fait savoir que le Burundi a une avancée remarquable dans la prise en charge des personnes adultes vivant avec le VIH-sida. Le taux de couverture est à plus de 80% des personnes vivants avec le VIH. Mais il y a un gap considérable dans la prise en charge pédiatrique où les enfants qui naissent des mères séropositives sans traitement sont à 36%. C’est regrettable car aujourd’hui, il y a moyen d’avoir une génération sans Sida, a précisé Mme Gapiya.
Elle a indiqué qu’il y a encore les femmes qui mettent au monde sans avoir fait de dépistage du VIH. Lorsqu’un couple a un projet d’avoir un enfant, il est conseillé de s’approcher des structures de soins qui s’occupent de la prise en charge pour savoir les futurs parents ne sont pas infectés surtout que même si par hasard ils sont infectés, il y a moyen d’avoir des enfants bien portants. Il suffit d’être suivi dès le début de la grossesse parce que les médecins prescrivent des médicaments.
Mme Gapiya fait également savoir que depuis la venue de la Covid-19, d’après les résultats de l’OMS il y a eu un recul de dépistage de 36%. La porte d’entrée de la lutte contre le Sida, c’est le dépistage. Cela montre qu’il y a des gens qui circulent avec le VIH et qui sont en train de le transmettre.
Lucie Ngoyagoye