
M. Ndayishimiye a indiqué que les données statistiques sont utilisées pour le bien de la population (Photo Fidès Ndereyimana)
L’Institut national des statistiques du Burundi joue un rôle de coordination du système statistique national (SSN), en ce qui concerne la publication des données statistiques. Il joue aussi le rôle de centralisation des données publiées par les différentes composantes du SSN. Ce sont les propos du directeur général a.i de l’INSBU, Nicolas Ndayishimiye, lors de la célébration du douzième mois de la statistique au Burundi le vendredi 17 novembre 2023.
Ndayishimiye a indiqué que pour le moment, tous les ministères ont des services statistiques centraux chargés d’élaborer, de collecter, de traiter, d’analyser et de diffuser les données statistiques sectorielles, c’est-à-dire les données de leurs ministères respectifs. Il a précisé que l’INSBU joue le rôle de centralisation des données publiées par les différentes composantes du SSN. Il produit aussi les statistiques qui ne sont pas produites par les services statistiques ministériels. C’est au niveau de l’INSBU où sont publiés les agrégats macroéconomiques dont le plus important est le produit intérieur brut (PIB). C’est aussi l’INSBU qui réalise tous les recensements que ce soit le recensement des entreprises, de la population, etc. C’est également l’INSBU qui publie l’annuaire statistique du Burundi, qui est une collection qui donne les chiffres dans tous les domaines de la vie nationale.
Un portail des données
Ndayishimiye a indiqué que le Burundi dispose d’un portail des données. C’est sur ce dernier où sont publiées toutes les statistiques de la vie nationale. Il a précisé que tout le monde peut consulter ce portail afin de connaître les données statiques des différents domaines du pays. Toutefois, il y a encore des lacunes concernant la mise à jour pour certains domaines. Par exemple les données des enquêtes qui se font périodiquement. Ce sont entre autre certains indicateurs de santé qui sont obtenus au niveau de l’enquête démographique de santé réalisée une fois les cinq ans. Il y a aussi les indicateurs sur les conditions de vie des ménages au Burundi, une enquête qui permet de capter le niveau de pauvreté au Burundi. Il a précisé que ces données ne sont pas encore mises à jour de façon annuelle étant donné que les enquêtes se font à une périodicité de cinq ans. L’idéal est de faire les enquêtes à une fréquence plus ou moins réduite, par exemple deux ou trois ans. Pour les chefs d’entreprises qui ne fournissent pas de données statistiques, le directeur général a.i de l’INSBU a saisi l’occasion pour les interpeller, afin qu’ils contribuent à la présentation de l’image évolutive du Burundi. Il a rappelé que même s’il y a des entreprises qui refusent de fournir les données statistiques, la loi oblige à tout le monde de les transmettre. Car, elles sont utilisées pour le bien de la population burundaise.
Fidès Ndereyimana