Alexandre Muyenge, alias Manalex, candidat au poste du président de la Fédération de football du Burundi (FFB) pour les élections qui vont se dérouler au mois de décembre, a animé, le mardi 23 novembre 2021, une conférence de presse. Le slogan de son message était : « …Et le travail continue », pour dire, si une fois il est élu, il va continuer à partir de là où le président sortant est arrivé.
Alexandre Muyenge a d’abord donné son curriculum vitae sportif où il a d’abord dit qu’il est né en 1970, originaire de la commune et province de Muyinga. Et de poursuivre qu’il a aimé le football depuis son enfance même si au sein de sa famille, il n y a pas eu de grands footballeurs.
Il a joué les championnats interscolaires au niveau des écoles primaires et secondaires et il s’est souvenu qu’en 1991 il avait joué une finale interscolaire. Il était un grand supporteur du championnat national et particulièrement de l’équipe Vital’0, dont il garde des souvenirs de certains matchs internationaux jusqu’à ce jour.
Pour son parcours au sein de la Fédération de football du Burundi, de 2006 à 2008, il était membre de la Commission de sécurité ; de 2008 à ce jour, il est le président de la Commission de sécurité ; en 2017, il était candidat, mais pour des raisons qui ne dépendaient pas de lui, il a été obligé de se retirer et depuis 2019, il est officier de sécurité au sein de la Confédération africaine de football.
Le développement du football burundais doit se concentrer dès le bas âge
Dans sa présentation, le candidat au poste de président de la FFB, Alexandre Muyenge, a d’abord souligné que le football est une discipline qui doit être renforcée dans tous ses angles et son développement doit se concentrer dès le bas âge pour avoir de bons championnats et construire des équipes nationales fortes.
M. Muyenge a ainsi parlé de onze axes sur son plan de développement du football au Burundi. Il a commencé par le football des jeunes qu’il a considéré comme un élément primordial. Il a promis de renforcer et d’investir davantage dans toutes les catégories de la jeunesse, dans le but d’avoir beaucoup de joueurs au Burundi qui vont jouer dans les différentes équipes.
Il a également parlé de l’organisation, chaque année, du tournoi baptisé « Nkurunziza Youth League » pour les jeunes de moins de 15 et 17 ans, en collaboration avec la Fondation Pax Burundi et la participation du Burundi au championnat panafricain de football scolaire de la Confédération africaine de football (Caf).
Pour le football féminin, il a indiqué que ce secteur sera beaucoup plus renforcé, malgré le handicap majeur de notre culture. Les jeunes filles seront sensibilisées.
Les prix des équipes seront revus à la hausse
En ce qui concerne le championnat national, ils vont mobiliser beaucoup de sponsors pour valoriser le championnat ; les équipes continueront à recevoir des équipements et de 2021 à 2025, les prix des équipes seront revus à la hausse, de trente à cinquante millions de francs burundais.
Pour le championnat de la ligue B nationale, il va se jouer au même format que la ligue A sans les groupes. Pour les transferts des joueurs, il va faire le tout possible pour que les réglementations en vigueur de la Fifa et de la Caf soient respectées.
Renforcer l’administration des équipes nationales
Pour les équipes nationales, il va d’abord renforcer leurs administrations, leurs doter d’équipements ; la participation à toutes les compétitions de la Fifa, Caf et Cecafa ; continuer à chercher des joueurs binationaux et aussi détacher le staff technique des autres activités sportives.
La Coupe du président de la République aura toujours lieu et les prix des équipes gagnantes seront revues à la hausse jusqu’à dix millions pour la première année. Les associations provinciales continueront à bénéficier des appuis.
Mobiliser les moyens pour construire d’autres stades
En ce qui concerne les infrastructures, il a souligné qu’il va doter à la FFB d’une direction des infrastructures ; mobiliser les moyens pour construire d’autres stades; accompagner le gouvernement dans sa politique de la construction d’un Stade national moderne. Il y aura aussi le renforcement des capacités.
Nous allons revenir, dans la prochaine parution sur quelques questions qui ont été posées par les journalistes.
Kazadi Mwilambwe