Comment le tourisme se porte t-il au Burundi ? La réponse à cette question se trouve dans les états généraux du tourisme au Burundi, édition 2024 organisés les 27 et 28 février derniers à Bujumbura, capitale économique du Burundi. C’est sous le haut patronage du président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, que le ministère en charge du tourisme a organisé les états généraux en question, sous le thème : « Le tourisme, levier de la croissance économique au service d’un Burundi, pays émergent en 20240 et pays développé en 2060 ». Celles et ceux qui lisent le journal Le Renouveau du Burundi en savent long sur cet événement qui s’est produit dans notre pays pour la première fois. Mais, il nous plaît d’y revenir dans le présent éditorial car, le tourisme est un véritable levier du développement socio-économique du Burundi, ce beau pays aux mille collines couvertes, regorgeant de beaucoup de potentialités touristiques dont celles déjà identifiées et validées par l’Organisation mondiale du tourisme, et d’autres en attente de l’être. C’est pourquoi le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a appelé les participants à ces états généraux et autres intervenants dans le secteur touristique, à tout faire pour que le Burundi, ce beau cadeau de la nature soit de plus en plus attrayant pour celles et ceux désirant le visiter pour y investir. En écho aux propos du président de la république du Burundi, la ministre en charge du tourisme, Marie Chantal Nijimbere, a souligné l’importance incontestable du tourisme dans le développement socio-économique du Burundi, tout en relevant les défis qui sont encore à surmonter. C’est pourquoi elle a appelé à un dialogue constructif permanent public-privé permettant au secteur touristique d’aller toujours de l’avant pour l’intérêt général du pays, reposant d’abord et avant tout sur sa croissance économique. Des recommandations allant dans ce sens ont été formulées à l’issue de ces états généraux, constituant un bon départ vers le développement d’un secteur aussi important que celui du tourisme. La vision nationale : « Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 », ne fera qu’y gagner pour l’avenir de notre pays, ne reposant que sur les bras de ses fils et ses filles. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans l’éditorial du 1er mai 2024, en célébrant la Journée internationale du travail.
Nous ne le répéterons jamais assez, le tourisme est un levier incontestablement important du développement socio-économique de notre pays, comme il en est de même pour les autres pays du monde. Citons à titre d’exemple l’Egypte, ce pays situé au Nord de l’Afrique qui attire régulièrement un nombre important de touristes venus de tous les coins de la planète en raison de son canal de suez, de son fleuve Nil et de ses quatre pyramides où reposent les pharaons qui ont régné sur l’ancienne Egypte, sans oublier d’autres sites touristiques qui font tout aussi bien la fierté de ce pays d’Afrique. Dans ce domaine bien précis du tourisme, chaque pays a ses spécificités. Le Burundi, pays aux potentialités touristiques énormes a également ses spécificités du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest en passant par le centre, pivot du tambour burundais bien apprécié par les étrangers qui, en touristes, visitent notre pays. Sans oublier celles et ceux qui y résident pour une raison ou une autre.
N’avons-nous pas toutes les meilleures raisons d’œuvrer pour le développement de notre secteur touristique ? Que les états généraux du tourisme, édition 2024 nous soient d’un bon apport ! Louis Kamwenubusa