Alors qu’au Burundi la campagne électorale, qui s’est déroulée dans un climat plus serein, vient de s’achever, les nostalgiques et avides du pouvoir, avec une démarche machiavélique et antidémocratique, continuent de désinformer l’opinion. La Rfi qui n’a jamais été sur terrain semble tomber dans le piège tendu par certains détracteurs minoritaires du Burundi en publiant des informations déconnectées de la réalité. Ces jaloux de la démocratie à la burundaise se recensent dans quelques cercles vicieux des occidentaux financiers du mouvement insurrectionnel et du coup d’état manqué de 2015 qui ont des visées inavouées sur le Burundi. Ils misaient sur les défis économiques notamment la baisse des devises et l’approvisionnement en carburant pour provoquer un divorce entre le parti au pouvoir qui, ayant par ailleurs démontré sa popularité depuis 2005 et le peuple Burundais. C’est de facto un rêve de séparer le parti au pouvoir avec le peuple Burundais, ce qui est un synonyme de dire à l’enfant de ne plus téter sa mère. Or, ces difficultés, loin d’être propres au Burundi, touchent chaque pays à sa manière à telle enseigne qu’elles ne peuvent pas constituer un alibi pour critiquer la campagne électorale qui a été la plus paisible que le Burundi a connue. Le Peuple Burundais, lui, reste attaché à son parti, car il sait déjà que l’avenir se construit sur ses efforts, en témoignent les rassemblements monstres lors de cette campagne électorale qui vient de prendre fin. Le parti CNDD-FDD a déjà tracé une orientation claire et plausible. Il faut diversifier les exportations comme le café, le thé, le coton, les avocats et d’autres cultures. Même si les détracteurs du Burundi, surtout en période électorale se déchaînent pour propager de fausses informations sur le Burundi, le peuple Burundais a tout compris et n’oublie jamais que le parti au pouvoir, né du peuple, se distingue des autres formations politiques de façade fondées dans les cafés ou bistrots.
Nul n’ignore que c’est ce parti qui a mis fin à une guerre civile et douloureuse et qui rétablit la cohésion sociale entre les ethnies longtemps divisées par l’administration coloniale. La confiance du peuple envers le parti CNDD-FDD repose aussi sur la qualité de son leadership plus visionnaire que jamais. En écoutant sans faux-fuyants le président Evariste Ndayishimiye livrant un message à son peuple, il incarne une gouvernance de proximité et de dialogue. C’est un leader rassembleur par essence. De son côté, le Secrétaire général du parti au pouvoir Révérien Ndikuriyo reste constamment en contact avec les électeurs, se rendant même dans les localités les plus reculées. Cette présence permanente sur terrain renforce la crédibilité du parti et le sentiment d’appartenance du peuple à un projet collectif. Le peuple Burundais s’indigne contre certains médias étrangers qui se permettent de diffuser des informations non équilibrées pour des visées inavouées.
Parler d’une campagne à sens unique, il s’agit bel bien d’une machination montée de toutes pièces. Tout le monde sans côté penchant, a vu qu’au cours de cette campagne électorale, une vingtaine de partis politiques et des indépendants étaient en compétition pour le double scrutin du 5 juin, ce qui démontre une maturité politique et un enracinement profond de la démocratie au Burundi. Ce scrutin du 5 juin est pour les Burundais et certains étrangers doivent avoir une certaine dose de réserve pour ne pas s’ingérer dans les affaires internes d’un Etat plutôt souverain. Par ailleurs, est-ce un péché si les Burundais décident d’appartenir, aussi massivement que cela a été démontré lors de la récente campagne, à un parti politique dont ils adorent le projet de société.
Le scrutin du 5 juin sera diffusé en temps réel en synergie des médias tant publics que privés comme à l’accoutumée et le pays y a mis du paquet pour que cette synergie soit une réussite. Le gouvernement du Burundi a tout fait pour que la commission chargée de l’organisation de cette synergie des médias soit inclusive sur tous les aspects. Cela pour barrer la route aux détracteurs qui ne rêvent que la subversion. Plus de 400 journalistes issus de tous les médias tant publics que privés opérant sur le territoire national ont été formés sur plusieurs thématiques en rapport avec la couverture médiatique des élections. Nous concluons en réaffirmant que le processus électoral se déroule dans un climat de convivialité jamais observé entre les Burundais, n’en déplaisent aux jaloux qui se rongent le cœur.
Donat Maganya
Jean Etienne Ndayizigiye