Située au sud de la capitale économique du Burundi, en zone Kanyosha de la commune Muha et près de la rivière Kanyosha, sur le piédmont du relief escarpé des Mirwa couvrant la province de Bujumbura, l’Ecofo Busoro fait face à de nombreux défis. Lors d’un entretien avec le Directeur de l’Ecofo Busoro, Alexis Ndayishimiye, celui-ci cite l’insuffisance criante des salles de classes comme un défi majeur pour cet établissement scolaire.
Ce dernier a indiqué que l’Ecofo Busoro est confrontée à un nombre élevé d’élèves suite à sa localisation géographique. M. Ndayishimiye a signalé que l’école enregistre un nombre de 3 800 élèves dont 100 de l’enseignement préscolaire. Il a ensuite ajouté que ces derniers viennent de Busoro, Nkenga, Musama, Musaga, Kamesa ainsi que d’autres des collines la zone Kanyosha.
En plus du grand nombre d’élèves qui fréquentent l’Ecofo Busoro, M. Ndayishimiye a fait savoir que l’école fait face à l’insuffisance de bancs pupitres. Les enfants s’assoient à quatre ou plus. Seules 21 salles de classe sont disponibles avec un effectif de 3 800 élèves. Cependant, à l’Ecofo Busoro, une salle de classe, accueille plus de 100 élèves en moyenne dans un groupe de l’avant midi et de l’après-midi. Toutefois, avec l’insuffisance de l’espace auquel fait face ladite école, la construction d’autres salles de classe doit se faire en hauteur.
Le manque de latrines provoque l’école buissonnière
A côté de l’insuffisance des bancs pupitres et des salles de classe, le directeur de l’Ecofo Busoro a indiqué qu’ils font face au manque d’eau potable. L’école ne dispose que d’un seul robinet d’eau potable pour les 3 800 élèves ainsi que leurs enseignants. Mis a part le manque d’eau potable, Alexis Ndayishimiye a signalé que l’école est confrontée à l’insuffisance des latrines. Celles-ci sont construites loin du reste des bâtiments scolaires. Cette situation provoque l’école buissonnière car certains enfants ne reviennent pas en classe lorsqu’ils vont dans ces latrines. En plus, le directeur de l’Ecofo n’a pas oublié de signaler le manque de matériel didactique ainsi que des abandons scolaires.
Laurent Mpundunziza