Dans sa mission principale de promouvoir la culture burundaise à travers les chansons et danses traditionnelles, le club culturel Indangakohambere recrute les jeunes dès le bas âge pour détecter leurs talents culturels et enfin les développer. Diane Nshimirimana, présidente du club Indangakohambere signale que les nouveaux adhérents sont formés par les anciens. Au fil du temps, ils deviennent, eux aussi, performants dans les pratiques de chanter, danser et composer de nouvelles chansons culturelles. Cela ressort d’un entretien qu’elle a accordé à la rédaction du quotidien le Renouveau, le mercredi 30 mars 2022.
C’est à partir des nouveaux adhérents que le club augmente du club augmente le nombre de membres talentueux en matière d’animation culturelle, témoigne Mme Nshimirimana. « Il suffit tout simplement de détecter, chacun son talent et l’aider à le développer dès le jour de son adhésion au club», poursuit-elle. Le club Indangakohambere est ouvert à tout le monde ; sans distinction ni de genre ni d’âge. Ce club recrute chaque année de nouveaux adhérents composés de jeunes et des enfants âgés de 8 ans et plus. Ces derniers viennent avec des talents différents que le club à le devoir de les développer afin d’en profiter. C’est ainsi que les anciens du club, chacun dans la catégorie où il est performant, a le devoir de former les nouveaux adhérents.
Le club est formé de chanteurs, de danseurs et compositeurs de chansons culturelles, chaque recrue se choisit la catégorie où elle se sent intéressée et rencontre les anciens qui l’encadrent. « Mais cela n’empêche que l’un ou l’autre peut s’intéresser à plus d’un domaine et il est libre de le faire, d’ailleurs, c’est mieux pour nous», explique l’interlocutrice. Au fil du temps, ces nouveaux membres développent leurs talents jusqu’à ce qu’ils soient performants. La présidente Nshimirimana témoigne que la majorité de bons animateurs du club ont été formés dans de telles circonstances.
Elle fait savoir qu’en plus du renforcement de l’éducation culturelle chez les jeunes membres à travers les chansons et danses reflétant les coutumes et mœurs de la société burundaise, le club Indangakohambere contribue aussi à l’autonomisation de ses membres.
Eric Sabumukama