Le ministère des Affaires de la Communauté est-africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture a organisé, du 21 au 23 décembre 2021 au chef-lieu de la province de Cibitoke, un atelier de formation à l’endroit des jeunes membres des comités de gestion des centres pour jeunes sur l’élaboration, la gestion et l’évaluation des projets. Cet atelier a été ouvert solennellement par le ministre en charge de la jeunesse, Ezéchiel Nibigira, et a réuni les jeunes en provenance des provinces de Cibitoke, Bujumbura, Bubanza et Bujumbura mairie.
Dans son allocution, M. Nibigira a fait savoir que les jeunes font face à une multitude de difficultés pour trouver des emplois ou d’en créer. Cela est ainsi alors que, selon le recensement général de 2008, plus de 60% de la population sont des jeunes. Cette jeunesse est une force qui doit être mobilisée pour atteindre un développement du pays. Ce qui explique la nécessité des appuis.
Sur ce point, le ministre en charge de la jeunesse a dit que le gouvernement burundais a déjà manifesté sa conviction que les jeunes constituent une priorité car ils sont des partenaires et acteurs incontournables pour le développement durable du pays. Cela se remarque à travers différents documents stratégiques, notamment le Plan national de développement, les politiques et programmes sectoriels, la Banque d’investissement des jeunes et bien d’autres.
Le problème reste le fait qu’il y a des jeunes qui ne sont pas au courant des bienfaits de la banque d’investissement des jeunes et du Paeej (Programme d’autonomisation économique et d’emplois des jeunes). Le manque de connaissances sur l’élaboration des projets bancables est aussi un obstacle qui les freine à bénéficier des crédits pour le financement de leurs projets. C’est dans cette optique que ladite formation a été organisée en vue d’apprendre à ces jeunes à être capables d’élaborer des projets bancables.
Les administratifs invités à rester aux côtés des jeunes
Il a profité de l’occasion pour interpeller ces jeunes à se lever pour mettre en pratique les acquis de ladite formation. «Après avoir contracté un crédit, sachez que ce n’est pas d’argent à consommer ou à utiliser dans les divertissements, le crédit est toujours remboursable », a-t-il fait un clin d’œil.
M. Nibigira a invité les administratifs à la base à rester aux côtés des jeunes pour les sensibiliser à créer des projets de développement dans leurs localités. Différents modules sur l’élaboration, la gestion et l’évaluation des projets ont été développés pour outiller ces jeunes en la matière.
Claude Hakizimana