Le ministre en charge de l’intérieur, Gervais Ndirakobuca, s’est rendu au quartier Mutanga sud dans la cellule Mugoboka en commune urbaine de Mukaza, le lundi 12 juillet 2021, pour s’enquérir de la situation de démolition des maisons faite par certains administratifs à la base. Selon le ministre, ceux qui ont détruit ces maisons doivent avoir terminé leur reconstruction dans deux semaines.
Après les lamentations des habitants de Mugoboka sur la destruction illégale de leurs maisons, le ministre en charge de l’Intérieur, Gervais Ndirakobuca a, au terme de sa visité, demandé aux auteurs de ces actes de vendalisme de reconstruire ces maisons endéans deux semaines. « Nous venons de constater que ce qui s’est passé est déplorable », a-t-il dit. Il a rappelé qu’à tous les bords des routes nationales, un espace de six mètres doit être laissé car le gouvernement a déjà donné les indemnités pour ces espaces. Pour les villes viabilisées, continue-t-il, la population doit respecter les bornes placées par les services de l’urbanisme. Le ministre en charge de l’intérieur a aussi indiqué que les administratifs n’ont pas le droit de démolir les constructions anarchiques, mais plutôt montrer à la population là où il y a eu violation de la loi. Ils doivent uniquement marquer les constructions anarchiques pour que la population elle-même les démolisse.
La population salue la mesure prise
Après ce constat, M. Ndirakobuca a accordé un délai de deux semaines à ceux qui ont détruit ces maisons, notamment le chef de quartier Mutanga sud et ses complices pour avoir terminé leur reconstruction. Il leur a dit que le traçage de la route pour rendre leur quartier accessible doit sortir du consensus des habitants concernés. La population, en particulier les personnes touchées par cette démolition, a vivement salué cette mesure prise par le ministre.
Réorganisation de la vente du matériel scolaire pendant les vacances
En plus, le ministre Ndirakobuca s’est rendu à l’ex-marché central de Bujumbura pour s’enquérir de la situation des plaintes des commerçants des matériels scolaires pendant la période des vacances. Ces plaintes sont liées à un montant jugé élevé allant de 220 000 à 250 000 FBu que chaque commerçant, pendant une période de deux mois, doit payer à quelques individus qui avaient l’autorisation délivrée par la mairie de Bujumbura. Ces individus payaient uniquement à la mairie 1 500 000 FBu pour chaque demandeur d’autorisation pour deux mois. Le ministre a suspendu cette autorisation car ils encaissent beaucoup de profits au détriment des commerçants. Il a fait savoir que cette activité sera organisée par la mairie de la ville pour faciliter la vente des matériels scolaires pendant cette période de vacances.
Claude Hakizimana