Dans le domaine environnemental, le Burundi connaît des moments durs, marqués essentiellement par les glissements de terrain, la montée des eaux du lac Tanganyika, les inondations à Gatumba, etc. Dans un entretien , en marge de la onzième Assemblée nationale de la Croix-Rouge tenu, tenue 15 au 16 à Bujumbura, Anselme Katiyunguruza, secrétaire général de la Croix-Rouge du Burundi a indiqué que cette organisation humanitaire reste déterminée à apporter des réponses anticipatives dans la lutte contre les catastrophes.
La Croix-Rouge s’est dotée d’un plan stratégique, 2022-2026 pour améliorer davantage ses prestations en faveur des plus vulnérables. Deux ans après la mise en place de ce document, M. Katiyunguruza a indiqué que de gros efforts ont été concentrés sur la construction des contenants organisationnels. « Il s’agissait de doter à tous les organes, à toutes les structures de la Croix-Rouge des outils de gestion conséquents pour que nous puissions être à la hauteur des exigences de la gestion des questions humanitaires aujourd’hui », a-t-il indiqué.
Parlant de la contribution de la Croix-Rouge du Burundi dans l’amélioration des conditions de vie des Burundais, M. Katiyunguruza a indiqué que cinq coordinations nationales ont été créées. La première d’entre-elles concerne la résilience environnementale pour traiter toutes les questions liées aux changements climatiques. « Nous avons des applications qui nous permettent d’alerter la population par rapport à toutes les formes de catastrophes telles que les glissements de terrain, la montée des eaux du lac Tanganyika, etc », s’est réjoui le secrétaire général de la Croix-Rouge.
Parmi les quatre autres coordinations nationales, il y a par exemple la résilience communautaire qui permettra de voir ce dont la population burundaise a besoin pour la promotion du « ménage moderne ». Il y a également la coordination sanitaire pour s’attaquer à tous les défis sanitaires, au niveau communautaire. « Nous avons actuellement plus de 14 000 volontaires, soit une moyenne de 20 personnes par colline, formées dans la prise en charge de trois maladies dont le Sida, le paludisme et la tuberculose », a conclu M. Katiyunguruza.
Moise Nkurunziza