
L’argent n’est jamais suffisant puisque les besoins à satisfaire sont illimités
Lors d’un entretien nous accordé par quelques cordonniers de la commune urbaine Mukaza en mairie de Bujumbura, ils ont fait savoir que la cordonnerie est un bon métier parce qu’ils ont pu changer leur mode de vie. Le montant provenant de ce métier est utilisé pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Certains cordonniers de la mairie de Bujumbura ont fait savoir que la cordonnerie est un bon métier parce qu’il leur a permis d’améliorer leur niveau de vie. Ils disent qu’ils peuvent subvenir aux besoins primaires de leurs familles, ce qui n’était pas le cas auparavant.
Un métier rentable
Lors de notre passage, nous avons rencontré différentes personnes exerçant le métier de cordonnier. Ils vendent des produits diversifiés et le prix de réparation varie en fonction de plusieurs facteurs. Si ce sont des chaussures pour homme pour changer les semelles, le paiement est de dix mille FBu pour les acheter et deux mille FBu de main d’œuvre. Donc, le montant total est de douze mille Fbu. Pour les chaussures pour dame, les semelles coûtent cinq mille FBu et deux mille pour lamain d’œuvre, le montant total à payer est de sept mille FBu. Pour mettre une corde, sur une chaussure qu’elle soit pour dame ou pour homme, on paie deux milles FBu de main d’œuvre pour une paire de chaussures. Lesdits cordonniers disent qu’ils ne peuvent pas rentrer avec un montant inférieur à dix mille FBu par jour. Ils ajoutent qu’ils ne peuvent pas dire que la somme reçue est assez d’autant plus que l’argent n’est jamais suffisant puisque les besoins à satisfaire naissent sont illimités. Nous avons remarqué que les produits de ces cordonniers satisfont les clients au moment de leur récupération.
Odette Nijimbere (Stagiaire)