
Selon la ministre en charge du commerce, Il est demandé aux agriculteurs de vendre la production des graines de maïs sèches et dégagées de toutes les impuretés
Le ministre du Commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme Marie Chantal Nijimbere a annoncé les mesures arrêtées pour la mise en application du communiqué conjoint du 9 janvier 2024 relatif à la bonne gestion de la production du maïs. Cette annonce a été faite le mercredi 14 février 2024 dans un point de presse animé au cabinet dudit ministère à Bujumbura.
Le ministre en charge du commerce a rappelé qu’en date du 9 janvier 2024, son ministère en collaboration avec le ministère en charge de l’agriculture ont sorti un communiqué visant la bonne gestion de la production du maïs pour la saison culturale A. Mme Nijimbere a annoncé au nom des deux ministères que l’achat du maïs aux agriculteurs va débuter le lundi 19 février 2024 dans toutes les zones du pays au prix conventionnel de 1 700 FBu/kg. Elle a souligné que cette tâche est confiée à Anagessa, l’Agence nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire.
Selon le même communiqué lu par la ministre en charge du commerce, il est demandé aux agriculteurs de vendre la production des graines de maïs sèches et dégagées de toutes les impuretés. Pour prévenir les gens mal intentionnés pour vendre ce qu’ils n’auraient pas semé, chaque agriculteur qui vend sa récolte sera enregistré dans un registre par les agents de l’Anagessa. Le vendeur devra vérifier si le montant reçu concorde avec la quantité du maïs vendu. Il est également demandé à l’agriculteur de bien garder le reçu de vente car, il lui permettra d’avoir accès, en cas de besoin, aux maïs, une fois revendu par l’Anagessa.
Les cas de tricherie seront punis conformément à la loi
Dans le but d’attester que la production vendue est issue de ses récoltes, chaque agriculteur qui voudrait vendre une quantité de maïs supérieure ou égale à 500 kg devra montrer à l’Anagessa la dérogation d’accès à la quantité exceptionnelle d’engrais employée ou avoir le visa du chef de colline ou du moniteur agricole collinaire. Aussi, des enquêtes seront menées sur ceux qui auront vendu une quantité excessive de maïs. La ministre Nijimbere a mentionné que tous les cas de tricherie qui seront découvertes seront punis conformément à la loi et a demandé au ministère en charge de l’intérieur de contribuer à la mise en application de cette mesure.
Grâce Divine Gahimbare