Après une visite de cinq jours au Burundi, pour s’enquérir de l’état des lieux lié aux effets de la montée des eaux du lac Tanganyika et du débordement de la rivière Rusizi , Honoré Tabouna, commissaire en charge de l’environnement, des ressources naturelles, de l’agriculture et du développement durable à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et chef de cette délégation, a animé le jeudi 10 juin 2021, à Bujumbura, une conférence de presse.
Suite aux difficultés auxquelles font face les victimes des inondations, M. Tabouna a dit qu’avant le 15 juillet de cette année, une rencontre régionale des parties prenantes est prévue à Goma en république démocratique du Congo. cette rencontre aura objectifs de trouver des solutions en rapport avec cette montée des eaux du lac Tanganyika est du débordement de la rivière Rusizi.
« Quand un problème survient à l’un de nos onze pays membres de la CEEAC, les autres pays qui restent doivent agir en le soutenant pour qu’il surmonte ces difficultés. Car, nous sommes une famille », a précisé M. Tabouna, tout en expliquant l’objet de la visite de la délégation de la CEEAC au Burundi. Au cours de sa visite au Burundi, il a eu l’occasion de visiter les zones inondées, les sites des déplacés victimes des inondations à Gatumba et de rencontrer différentes hautes autorités du pays et certains responsables des Agences des Nations unies œuvrant au Burundi.
M. Tabouna a signalé que suite aux effets identifiés liés aux inondations et aux éruptions volcaniques, en République démocratique du Congo, en Guinée et au Burundi, une rencontre régionale des parties prenantes est prévue avant le 15 juillet de cette année. « Et au cours de cette réunion, notre délégation aura une bonne occasion de présenter le rapport des visites effectuées dans les différentes localités de notre communauté », a mentionné M. Tabouna.
La contribution de chaque pays est indéniable
M.Taboura a affirmé que, conformément à l’article 89 du traité portant création de la CEEAC, les conférenciers auront l’occasion de mettre en place et adopter des stratégies pouvant contribuer dans la gestion de l’écosystème de notre communauté. « Après plusieurs années sans réagir face à pas mal de difficultés liées au changements climatique au sein de notre famille, il est temps que chaque pays membre de la CEEAC apporte sa contribution, dans l’urgence, à court et à long terme pour la bonne survie de nos peuples », a insisté M. Tabouna. Il a beaucoup salué les efforts fournis par le gouvernement du Burundi pour assister dans l’urgence les différentes populations victimes des dernières inondations liées à la montée des eaux du lac Tanganyika et du débordement de la rivière Rusizi.
Avit Ndayiragije