Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a rehaussé de sa présence, le vendredi 1er avril 2022, les travaux d’un atelier stratégique de haut niveau sur l’évaluation de l’état des lieux de l’intégration du Burundi au sein de la Communauté Est-africaine (CEA), sous le thème : « Pas déjà franchi par le Burundi au sein de la CEA sous l’angle des défis et opportunités ».
« C’est une occasion qui nous est offerte pour faire une introspection sur le pas franchi par le Burundi au sein de la CEA, dans la mesure où notre pays se prépare à la présidence de cette Communauté pour un mandat d’une année», a souligné Evariste Ndayishimiye, président de la République. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice pour que notre pays apporte sa contribution au niveau de la CEA.
Le président Ndayishimiye a donné une série de questions importantes afin que l’intégration du Burundi au sein de la CEA soit bénéfique à tous les Burundais. Il s’agit entre autres de ce qu’il faut faire pour que son intégration soit bénéfique à la population burundaise ; faire une sensibilisation sur le processus d’intégration du Burundi afin que chacun puisse connaître ses droits et devoirs en tant que citoyen est-africain ; la mise en place de toutes les stratégies nécessaires pour que le Burundi, en tant que membre à part entière de la CEA, puisse bénéficier de ses exportations, la perception des impôts et taxes.
Les Burundais doivent en tirer profit
Pour M.Ndayishimiye, chaque ministère doit jouer son rôle pour que les Burundais puissent en tirer profit. « Notre souhait est que ces travaux puissent contribuer afin que ce programme aille de l’avant et contribue au développement du pays », a-t-il précisé. Evariste Ndayishimiye a profité de l’occasion pour féliciter la RDC pour son intégration à la CEA, étant un pays voisin et frère du Burundi.
Quant à Ezéchiel Nibigira, ministre en charge de la CEA, cet atelier est organisé au moment où le Burundi se prépare à la présidence au sommet de la Communauté Est-africaine, comme cela a été annoncé lors du communiqué final du 21e Sommet des chefs d’Etat de la CEA qui s’est tenu le 27 février 2021. « L’objectif de cet atelier est de recueillir les suggestions de tout un chacun afin que le Burundi se prépare en conséquence à apporter son appui à, à peu près 280 millions de personnes, pour une période d’une année, comme le stipule les lois de la CEA », a-t-il dit.
Des points importants sont prévus
Au cours de la présidence du Burundi au sommet de la CEA, des points importants sont prévus comme les cotisations au niveau de la CEA, l’intégration effective de la RDC, le suivi de la mise en œuvre des programmes de la CEA, etc.
Au cours de cet atelier, il y a eu différents exposés sur les enjeux liés à la présidence au sommet de la CEA par la république du Burundi, l’état des lieux du processus de la fédération politique, l’état des lieux de la mise en œuvre des protocoles de la CEA portant création de l’union douanière, du marché commun et de l’union monétaire. Signalons que le Burundi a présidé la CEA du 3 décembre 2010 jusqu’à fin novembre 2011.
Yvette Irambona