
Le chef de l’Etat plaide pour que la Banque mondiale continue à soutenir le projet Merankabandi ainsi que le Projet de construction de chemin de fer
Le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye a reçu en audience la vice-présidente de la Banque mondiale pour la région de l’Afrique de l’Est et australe, Victoria Kwakwa, le vendredi 8 septembre 2023, au palais résidentiel de Kiriri. Les deux personnalités ont échangé sur plusieurs secteurs clés du développement du pays dont le secteur de l’énergie.
« Les deux autorités ont échangé sur les secteurs clés de développement du pays. Elles ont échangé sur le secteur de l’énergie, la protection sociale, le secteur minier, et bien d’autres», a indiqué Guilène Rosine Gatoni, porte- parole du chef de l’Etat. La vice-présidente de la Banque mondiale a salué la volonté manifeste du chef de l’Etat burundais, de développer le Burundi et particulièrement les mesures entreprises pour revaloriser le secteur financier du pays. Elle a aussi témoigné l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le Burundi dans la marche vers le développement durable pour atteindre la vision du Burundi pays émergent en 2040 et développé en 2060.
A propos du secteur minier, Mme Kwakwa a informé que la Banque mondiale est prête à accompagner le Burundi dans l’implémentation des mesures d’accompagnement en matière de réglementation de l’exploitation minière. Le secteur pourra être ainsi bénéfique pour le Burundi et le peuple burundais grâce aux minerais vendus à l’étranger, selon Mme Gatoni.
Continuer à soutenir le projet Merankabandi
Le chef de l’Etat burundais a vivement salué le soutien de la Banque mondiale dans le développement du pays avant de l’interpeller à soutenir davantage le pays dans son combat pour le développement. M. Ndayishimiye a plaidé afin que la Banque mondiale continue à soutenir le projet Merankabandi ainsi que le projet de construction du chemin de fer reliant la Tanzanie, le Burundi et la RDC.
La Banque mondiale reste engagée à soutenir le Burundi
Mme Kwakwa estime qu’au Burundi, le secteur de la protection sociale reste le plus vulnérable. Elle n’a non plus de doute que s’il est bien exploité, le secteur minier porte en lui les germes du développement du pays. D’où la nécessité des infastructures adéquates et adaptées, afin de bien exploiter le secteur pour le bien-être du pays et du peuple burundais. Elle a ainsi rassuré que la Banque mondiale est engagée à soutenir le Burundi dans son combat pour le développement.
Laurent Mpundunziza